š“ Zezette Dans Le Pere Noel Est Une Ordure Deguisement
Publishingplatform for digital magazines, interactive publications and online catalogs. Convert documents to beautiful publications and share them worldwide. Title: Liste Dvd Theatre, Author: Asnières-sur-Seine Médiathèques, Length: 24 pages, Published: 2014-10-10
LapiĆØce . 35 ans aprĆØs la crĆ©ation de cette piĆØce culte, cāest Ć Pierre Palmade que les 6 auteurs de la joyeuse bande du Splendid (Thierry Lhermitte, AnĆ©mone, Marie-Anne Chazel, GĆ©rard Jugnot, Christian Clavier et Bruno Moynot) ont accordĆ© leur confiance pour faire revivre LA piĆØce mythique du PĆØre NoĆ«l est une ordure.Cāest le vĆ©ritable esprit de troupe quāils ont en commun
Zezettedu Père Noel est une ordure! même les dents étaient la pour compléter le déguisement Vrément c'est la palme d'or ce costume Skyrock.com. Connecte-toi; Crée ton blog; Chercher. Blog; Ange angedargent. Description : Salut amis de Sanary ou d'autres horizons Sur ce blog, les photos de nos ptites soirées, des moments passés ensemble à faire les cons
bonnetde mere noel, lacets portés en echarpe et avec le caddie s'il vous plait, quand nous l'avons vu ainsi vetu, nous avons éclaté de rire, elle nous a tout de suite fait pensé à zezette (epouse x) dans le pere noel est une ordure
Dansbeaucoup de pays europĆ©ens, le Carnaval sāest Ć©tabli au XIXĆØme siĆØcle lorsque le but Ć©tait de se moquer de lāaristocratie et du roi avec des masques et des dĆ©guisements ridicules. A Vallauris, le carnaval est une tradition populaire crƩƩe il y a presque 90 ans. Chaque annĆ©e de nombreux bĆ©nĆ©voles de diverses associations prĆ©parent des chars et se dĆ©guisent
Maisaussi VIVE LE VENT que tout le monde connait et dont les paroles franƧaises ont Ć©tĆ© Ć©crites par Francis Blanche, MON BEAU SAPIN avec de nouveaux arrangements du Chinois et l'inĆ©vitable PETIT PAPA NOEL qui vous fera taper du pied. Sans oublier, et cāest une premiĆØre, des compositions nouvelles de NoĆ«l signĆ©es SĆ©bastien Kauffmann et Heidi Adel qui vous feront
16déc. 2016 - Thérèse et Zézette avaient vu vrai : le Père Noël est une ordure. La preuve, on peut faire de somptueux cadeaux avec des épluchures. 16 déc. 2016 - Thérèse et Zézette avaient vu vrai : le Père Noël est une ordure. La preuve, on peut faire de somptueux cadeaux avec des épluchures. Confidentialité. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer
Non ils refusaient de revoir une fois de plus Le Père Noël est une ordure. Sephy, aidée de son Papa qui lui soufflait de se concentrer sur l'allemand, finit par comprendre que la langue qu'elle parlait n'était pas seulement un exercice de langue imposé par son Père, et en arriva rapidement à la conclusion de Casse-Noisette.
Lekitsch est le thĆØme de dĆ©guisement parfait pour rĆ©aliser ton rĆŖve ! Dāailleurs, tes invitĆ©s ne devraient pas sāen plaindre non plus ! DĆ©lires en pagaille en perspective ! Des idĆ©es de dĆ©guisements pour les femmes : ZĆ©zette dans Le PĆØre NoĆ«l est une ordure ; Ugly Betty ; Yolande Moreau dans les Deschiens ;
eqLGR. Le Deal du moment Coffret PokĆ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en ... Voir le deal SPLENDID FANS CLUB Le Splendid Splendid Mania La BibliothĆØque Splendide 4 participantsAuteurMessageBernardModĆ©rateur Nombre de messages 1220Age 36Localisation Case d'inscription 28/06/2005Sujet Pleins feux sur.. Le pĆØre NoĆ«l est une ordure Jeu 15 Juin - 1502 TrĆØs beau livre avec des photos, des anecdotes de tournage, de scĆ©nario, de dĆ©cors, de costumes, des comparaison avec la piĆØce, des comparaison avec le remake amĆ©ricain alors ceux-lĆ , dĆØs qu'on a un film bien, hop ! il faut qu'ils le refassent chez eux ! ...en moins bien, souvent.. on n'a pas l'mĆŖme humour... non Ƨa n'est pas d'l'anti-amĆ©ricanisme primaire... non.. c'est pas priamaire du tout... hihi !, pour tout savoir et surtout ce qu'on ne sait pas sur le PĆØre NoĆ«l est une ordure. marieannechazelLes BronzĆ©s 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 270Age 30Localisation travaille dans une crĆ©perie Ć Val d'isĆØreDate d'inscription 24/03/2006Sujet Re Pleins feux sur.. Le pĆØre NoĆ«l est une ordure Jeu 15 Juin - 1818 Oh non ca va pas recommencer !! lolNon sĆ©rieusement les amĆ©ricains me tapent sur les nerfs a tout vouloir reprendre et a leur maniere ... Je pense que sans les acteurs de la troupe du splendid le pĆØre noel n'est plus ce qu'il est !Mais le livre a tout de meme l'air trĆØs interressant ! tidooLes BronzĆ©s 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 245Age 30Localisation BretagneDate d'inscription 12/03/2006Sujet Re Pleins feux sur.. Le pĆØre NoĆ«l est une ordure Jeu 15 Juin - 2018 Ƨa s'est vrai ras le bol des amĆ©ricains ! ils sont tellement nuls qu'il faut absolument qu'ils nous reprennent nos idĆ©es pour faire leur propres films ! c'est une honte ! BernardModĆ©rateur Nombre de messages 1220Age 36Localisation Case d'inscription 28/06/2005Sujet Re Pleins feux sur.. Le pĆØre NoĆ«l est une ordure Jeu 15 Juin - 2140 Je n'pensais pas lancer ici un dĆ©bat houleux, mais puisque c'est fait, je vient l'alimenter ! gniark gniark ! D'aprĆØs ce que je sais, ils nous ont piquĆ© pour les refaire, hein, ils ne regardent pas de films franƧais... pftsss... Le PĆØre NoĆ«l.., Un indien dans la ville, Trois hommes et un couffin, Les Visiteurs, et sĆ»rement plein d' sinon, le livre est bien ! marieannechazelLes BronzĆ©s 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 270Age 30Localisation travaille dans une crĆ©perie Ć Val d'isĆØreDate d'inscription 24/03/2006Sujet Re Pleins feux sur.. Le pĆØre NoĆ«l est une ordure Ven 16 Juin - 1310 C'est un scandale,nous au cinĆ©ma les sorties sont essentiellement basĆ©es sur les films amĆ©ricains ... Que je ne vais pas voir d'ailleurs .. Ce qui n'est pas commun avec beaucoup d'autres personnes de mon faut faire de l'anti-amĆ©ricanisme et bien j'en ferais!Evidemment c'est tout eux reprendre nos meilleurs succĆØs franƧais pour les refaire Ć leur maniĆØre... BernardModĆ©rateur Nombre de messages 1220Age 36Localisation Case d'inscription 28/06/2005Sujet Re Pleins feux sur.. Le pĆØre NoĆ«l est une ordure Ven 16 Juin - 2009 Moi c'est pareil, je n'vais jamais voir de films amĆ©ricains ! C'est pas que je boycotte, mais c'est que souvent, j'n'aime pas. C'est peut-ĆŖtre le doublage aussi, qui est mauvais, parfois...L'autre jour j'suis allĆ© voir un film anglais, j'ai beaucoup aimĆ© ! Secrets de famille, c'Ć©tait trĆØs bien ! Et alors L'Ć¢ge de glace, Ć©videmment, j'adore ! Bien qu'ce soit amĆ©ricain... hihi ! Ća dĆ©pend, quoi... mais en gĆ©nĆ©ral, je prĆ©fĆØre le cinĆ©ma franƧais. Et j'aime encore plus le vieux cinĆ©ma franƧais, celui des annĆ©es 70-80, celui des BronzĆ©s et du PĆØre NoĆ«l est une ordure, dont le livre est trĆØs bien fait ! et hop ! par un subtil effet littĆ©raire, je rebondis sur le sujet de dĆ©part ! C'est bien fait, hein ?! hihi ! Felix_le_chatSplendidNombre de messages 3Date d'inscription 07/02/2009Sujet Re Pleins feux sur.. Le pĆØre NoĆ«l est une ordure Jeu 12 FĆ©v - 1954 Livre trĆØs dispensableQuelques Ć©lĆ©ments d'information comme la fameuse rĆ©plique de Jacques FranƧois "c'est de la merde" qui, nous dit l'auteur, n'Ć©tait pas Ć©crite mais improvisĆ©e par le comĆ©dien le jour-mĆŖme du tournage mais un ouvrage assez mal fichu dont a du mal Ć comprendre le propos aprĆØs l'avoir terminĆ©S'agit -il de re prĆ©senter l'intrigue du film ? D'un portrait des diffĆ©rentes personnages? Des acteurs? Du rĆ©alisateur ? Un peu tout Ƨa Ć la fois mais dans une pagaille qui tranche avec la rigueur dont l'objet de cet livre c'est Ć dire le film fait preuveUn ouvrage vraiment bizzaroĆÆde, Ć©trangement pas construit que je ne recommande Ć personne Seul le chapitre concernant des critiques de la presse au moment de la sortie du film viennent obtenir grĆ¢ce Ć mes yeuxQuant au passage obligĆ© ? au sujet du remake nul amĆ©ricain on se demande lĆ encore ce que cela vient faire lĆ On aurait souhaitĆ© davantages d'Ć©lĆ©ments concernant l'Ć©criture du film par exemple Livre dispensable et vite rangĆ© au fond du placard une fois terminĆ© Contenu sponsorisĆ©Sujet Re Pleins feux sur.. Le pĆØre NoĆ«l est une ordure Pleins feux sur.. Le pĆØre NoĆ«l est une ordure Page 1 sur 1 Sujets similairesĀ» le pĆØre noel est une ordureĀ» Le PĆØre NoĆ«l est une ordure [1982]Ā» Le PĆØre NoĆ«l est une ordure [1982]Ā» Le PĆØre NoĆ«l est une ordure [1982]Ā» Livre sur "Le PĆØre NoĆ«l est une Ordure"Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĆ©pondre aux sujets dans ce forumSPLENDID FANS CLUB Le Splendid Splendid Mania La BibliothĆØque SplendideSauter vers
Un poste de police. Un tĆŖte-Ć -tĆŖte, en garde Ć vue, entre un commissaire et son AVEC QUENTIN DUPIEUX AU POSTE! semble eĢtre un film sur la banaliteĢ, le quotidien. Ce commissariat deĢpeupleĢ, la nuit, deĢgage aussi un imaginaire treĢs français. Cāest dāailleurs aussi votre premier vrai film français. Le quotidien, lāanodin, cāest un peu la note que je cherchais, et il y avait aĢ lāorigine du projet une grosse envie de France, effectivement. Jāai pu expeĢrimenter des choses treĢs inteĢressantes dans les quatre films que jāai tourneĢs aux EĢtats-Unis, mais quand jāai dirigeĢ Alain Chabat et Jonathan Lambert en français dans REĢALITEĢ, je me suis rendu compte que jāeĢtais bien plus aĢ ma place pour maiĢtriser le langage et construire des personnages en profondeur. Je me suis senti plus efficace, plus capable, par le simple fait de parler dans ma langue et par la culture commune que je partage avec Chabat et Lambert. Mes films ameĢricains se sont faits un peu au deĢtriment de ma plume. Creuser dans une langue que je comprends parfaitement, comme je le fais avec AU POSTE !, me permet dāavoir une palette plus eĢtendue. Cāest un peu comme si je deĢcouvrais les deux comeĢdiens principaux, GreĢgoire Ludig et BenoiĢt Poelvoorde, ont un jeu plutoĢt sobre. MeĢme quand GreĢgoire Ludig regarde la main sortir du casier, son regard nāest pas hysteĢrique, cāest presque nonchalant. Ça, cāest une autre note du film. Je voulais que GreĢgoire Ludig incarne une sorte de Monsieur Tout-le-monde. Je lāavais vu dans un film de Marion Vernoux, ET TA SÅUR, et jāavais eĢteĢ saisi par sa capaciteĢ aĢ eĢtre reĢel. Il est treĢs geĢneĢreux, dāautant plus que dans AU POSTE!, il nāa pas forceĢment le roĢle le plus excitant, celui qui a la bonne vanne au bon moment. Je voulais eĢviter de tomber dans lāempilage de sketchs. Avec BenoiĢt comme avec GreĢgoire, deĢs que ça sonnait trop eĢcrit, que ça semblait de la blague pour la blague, on enlevait des choses, on rendait ça plus quotidien, normal. La gamme de BenoiĢt est pheĢnomeĢnale. Il est souvent employeĢ pour la partie haute de cette gamme, quand il joue son personnage un peu gueulard. Mais il sait faire une infiniteĢ de film fait penser aux anneĢes 70, aĢ travers les tons beiges, le choix des lieux, le genre du film aussi... Le film nāest pas un pastiche, ce nāest pas une relecture des seventies. Cāest un magma de tout un tas de choses. Je cherche toujours aĢ faire un objet qui soit un monde total. La direction artistique et les deĢcors de ma femme Joan y sont eĢgalement pour beaucoup ; tous ces choix visuels qui donnent au final ce look au film se font aĢ eĢtait lāideĢe de deĢpart du reĢcit? Jāavais une grosse envie de filmer du dialogue, de faire un film aĢ texte, sans doute parce que jāeĢtais leĢgeĢrement frustreĢ par mes films ameĢricains de ce point de vue-laĢ. Or cāest de laĢ que je viens, depuis mes courts-meĢtrages et STEAK. Les personnages bavardent beaucoup dans mes films!Vos films ameĢricains sont davantage dans une sorte de plasticiteĢ presque un peu cartoon, alors quāAU POSTE! est un vrai film aĢ texte. Cāest laĢ ouĢ la banaliteĢ māinteĢresse. Cāest lieĢ au reĢalisme, mais aussi au fait de redonner du corps aĢ mes personnages aĢ travers le texte. On remodelait le film en changeant une virgule ou en ajoutant trois lignes. Sur mes films ameĢricains, il y avait moins de nuances. Quand un comeĢdien nāarrivait pas aĢ donner ce que je voulais, cāeĢtait treĢs compliqueĢ de reĢeĢcrire rapidement. AU POSTE! sāest fait dans une reĢeĢcriture permanente. Trois mots en plus ou en moins changeaient toute la sceĢne. Jāai eu envie que les personnages soient plus incarneĢs, humains, reĢels, avec des traits de caracteĢre. Je pense que je viens dāouvrir une nouvelle peĢriode de mon cineĢma. Je la vois se blague entre aller-retourĀ» plutoĢt que va-et- vientĀ», cāest une chose quāon ne peut imaginer que lorsquāon a une parfaite connaissance de la langue française. Et cāest la meĢme chose sur le sentiment du quotidien que deĢgagent ces moments ouĢ la femme de GreĢgoire Ludig sāendort aĢ ses coĢteĢs, ouĢ la voisine ouvre la porte, ouĢ il fait semblant de fumer parce quāil est seul. Oui, je crois que cāest ineĢdit chez moi et ça va avec mon retour en France. Je vais forceĢment me mettre aĢ parler de trucs que je connais. On nāest plus uniquement dans le fantasmagorique, ouĢ un mec mort peut revenir trois sceĢnes plus tard. DeĢs que je commence aĢ tourner en rond, treĢs naturellement, sans meĢme y penser, jāai toujours envie dāinjecter de nouveaux eĢleĢments. Sinon, je māennuie. Pendant longtemps, je māamusais aĢ rajouter aĢ chaque nouveau film, un eĢleĢment suppleĢmentaire de la grammaire cineĢmatographique. Aujourdāhui, je viens tout simplement dāinjecter encore un nouvel eĢleĢment le aussi votre premier film nocturne. Jāai longtemps eĢteĢ aĢ lāaise aĢ lāexteĢrieur, avec ce grand ciel bleu de Californie et cette lumieĢre pour laquelle jāavais une vraie fascination. Jāai eu envie de faire lāinverse. Et cāeĢtait un bonheur total de tout penser saisissez bien cette sensation de la nuit. Cāest une nuit de bars encore ouverts mais quasi vides, des commissariats ouĢ la nuit semble tout figer dans le temps. En meĢme temps, vu que votre cineĢma est quand meĢme lieĢ aĢ la reĢverie, ça paraiĢt presque logique que vous vous confrontiez aĢ la nuit. Oui, il reste quelque chose du reĢve, ça plane encore. Mais le but, cāest aussi dāeĢtre un peu moins seul dans mon monde de reĢves. En travaillant davantage les personnages, en racontant un truc un peu plus ancreĢ, je crois quāon peut emmener les gens un peu plus loin. Quand on part du postulat dāun pneu qui roule tout seul comme dans RUBBER, le truc dingue est deĢjaĢ poseĢ. ApreĢs, il nāy a plus quāaĢ deĢrouler lāideĢe. Le poumon qui fume de BenoiĢt, cāest un gag inteĢgreĢ aĢ la reĢaliteĢ meĢme, non aĢ un truc entieĢrement reĢussissez aĢ inventer de nouvelles figures aĢ partir dāacteurs quāon a vus dans plein de films. On nāa jamais vu AnaiĢs Demoustier comme ça par exemple, pour des questions capillaires, bien suĢr, mais aussi pour son jeu. Le conditionnement se fait beaucoup par le sceĢnario. Il contient toujours quelque chose qui permet au comeĢdien de se projeter dans un ailleurs. Cāest ce quāils viennent chercher chez moi, je crois et cāest ainsi que je les accueille. AnaiĢs, je lāavais vue dans un film dāEmmanuel Mouret, CAPRICE, et je lāai trouveĢe formidable. Au deĢpart, je projetais quelque chose de treĢs reĢaliste dans son personnage et puis, au fil dāune discussion au cafeĢ avec elle, je lui ai dit quāelle eĢtait comme ZeĢzette dans LE PEĢRE NOEĢL EST UNE ORDURE, en imaginant quelque chose dāun peu inconseĢquent elle ouvre la porte, elle dit une connerie et elle ferme la nāy a jamais de moquerie ou de meĢpris envers les personnages. Vous parvenez aĢ leur trouver une poeĢtique propre. Je pense que cāest lieĢ au fait que jāai des envies de cineĢma. Je me dis quāun film doit faire un peu reĢver, estheĢtiquement, eĢmotionnellement. Ici, le deĢcor fait reĢver. Cette nuit, elle fait reĢver. Et les personnages doivent aussi faire un peu reĢver. BenoiĢt, avec ce vieux holster, me fait un peu reĢver, mais de manieĢre douce, sans que ce soit trop voyant ou moustache ou cette coupe de cheveux, cāest aussi un vrai plaisir pour les comeĢdiens. Absolument. Ce nāest pas un deĢguisement, cāest une envie de fabriquer quelque chose de singulier. Jāai envie que ces personnages existent en vrai. Et cāest la meĢme chose pour les deĢcors ou lāestheĢtique, de manieĢre plus geĢneĢrale. Ici, tout compte, les meubles, les deĢcors, les acteurs, alors que la comeĢdie est souvent juste un lieu pour faire rire, mais de moins en moins pour faire reĢellement du cineĢma. Sur un film comme TOOTSIE de Sidney Pollack, la direction artistique est dingue. Cāest ça qui fait que je vibre je suis dans un puis, il y a lāalchimie entre les comeĢdiens. Oui, il se passe vraiment quelque chose quand tous sont heureux dāeĢtre laĢ. On le sent immeĢdiatement quand ils ne sont pas heureux dāeĢtre ensemble. Alors on cache la miseĢre avec du deĢcoupage, de la musique, mais au final, on a le sentiment bizarre de voir un truc faux car les gens ne sāaiment pas. Tant que je nāeĢtais pas suĢr que ça marche entre GreĢgoire et BenoiĢt, je froĢlais lāeĢchec en permanence car aucun artifice nāaurait pu reĢcupeĢrer ça. Ils sont trop souvent ensemble. Mais tout sāest passeĢ merveilleusement bien. Quand les acteurs sont heureux de travailler ensemble, cette sensation parvient au spectateur. Cāest dāautant plus important dans un film ouĢ lāon reste un bon moment avec deux comeĢdiens dans une seule pieĢce, dans un film doteĢ dāune formule un peu bizarre une courte dureĢe pour un long-meĢtrage mais un rythme finalement assez faites de longues reĢpeĢtitions avec les comeĢdiens avant le tournage ? Non. On a reĢpeĢteĢ un peu le samedi avant le tournage, dans le deĢcor, pour que les acteurs se rencontrent et sāapproprient les lieux. En fait, nous avons trouveĢ la note le premier jour de tournage. On creusait les choses ensemble. Lāerreur serait de robotiser des acteurs aussi puissants que BenoiĢt et GreĢgoire, en leur demandant de respecter le texte aĢ la y a peu de musique contrairement aĢ vos autres films, en tout cas, elle se fait plus discreĢte. Et puis aĢ la fin, il y a ce morceau orchestral presque un peu atone. Cāest la premieĢre fois quāil y a si peu de musique et surtout pas de musique eĢlectro. La musique du film, ce sont les voix, les dialogues. Ça aurait eĢteĢ un contresens de rajouter de la musique en fond. LāideĢe pour le morceau de fin, cāeĢtait de faire une musique française aĢ la François de Roubaix. Jāavais fait une liste dāinstruments que je souhaitais faire entendre aĢ David, le compositeur de la nāa dāailleurs pas lāimpression que les sons du commissariat soient treĢs preĢsents. Ils semblent preĢsents et absents aĢ la fois. On avait ajouteĢ plein de sons de portes qui claquent, de teĢleĢphones qui sonnent, mais en fait, ils annulaient le film. On a alors retireĢ des choses, baisseĢ dāautres. Ce relatif vide sonore auquel on a abouti faisait peur aĢ plein de gens. Mais jāai tenu bon. Il fallait que tout soit moindre des choses, quand on fait un film avec quelques personnages qui se parlent dans un meĢme lieu, cāest que ce soit confortable. Si cāest anxiogeĢne et moche, si la lumieĢre est crue, alors cāest comme une prise dāotages pour les AVEC BENOIĢT POELVOORDE Connaissiez-vous le travail de Quentin Dupieux avant quāil vous propose AU POSTE !? Non, je nāavais vu que RUBBER, sans savoir que cāeĢtait de lui. En revanche, on sāeĢtait croiseĢ chez un ami commun quand il eĢtait plus jeune mais on ne sāeĢtait jamais revu. Jāai tout de suite aimeĢ le sceĢnario que jāai lu en eĢtant constamment plieĢ de rire. Cāest un des sceĢnarios les plus droĢles et mieux eĢcrits que jāai pu lire. On est alleĢ boire un verre et jāai tout de suite compris que jāavais affaire aĢ quelquāun de treĢs singulier. On eĢtait censeĢ se voir une heure pour faire connaissance, se renifler le derrieĢre, et finalement on a passeĢ toute la soireĢe ensemble. JāeĢtais venu avec une teĢte de cheval en plastique que jāavais trouveĢe dans un magasin de farces et attrapes. On sāest beaucoup amuseĢ!Cāest important pour vous de bien vous entendre avec un reĢalisateur? Pas neĢcessairement de bien sāentendre, mais au moins de savoir pourquoi on est laĢ. En vieillissant, jāai besoin de savoir ce que le reĢalisateur a en teĢte. Quentin sait exactement ce quāil veut. Il est impressionnant de preĢcision. Il travaille dāailleurs sans combo soit lāeĢcran de controĢle aujourdāhui utiliseĢ sur presque tous les tournages, sans perdre une seconde, sans personne dāinutile sur le plateau. Il fait lui-meĢme la lumieĢre et le cadre, si bien que contrairement aux autres tournages, je nāai quasiment jamais attendu entre les prises! On nāa fait que travailler, travailler, ce qui māa beaucoup aviez-vous envisageĢ le personnage? Je ne preĢpare jamais les personnages. Si jāaime un projet, je viens compleĢtement vierge, je suis treĢs malleĢable. Avec Quentin, on nāa dāailleurs jamais parleĢ du personnage. Ce nāest pas son genre. Rien de ce quāil fait ne sāapparente aĢ la façon tradi- tionnelle de faire du cineĢma. On a simplement fait une lecture un apreĢs-midi avant le tournage avec GreĢgoire Ludig et Marc Fraize, de manieĢre aĢ poser les bases. Par contre, il exige de connaiĢtre son texte par cÅur, ainsi que le texte de son partenaire, et ce, deĢs la reĢpeĢtition! Cāest important car les dialo- gues fonctionnent sur du tac au tac, ça doit frotter constamment. Et puis, il y avait toujours le risque de faire certaines sceĢnes en un seul plan, avec lāimpos- sibiliteĢ de rattraper quoi que ce soit au montage si ça ne marchait pas. Donc on doit tout connaiĢtre sur le bout des doigts. Parfois, il y avait plus de dix pages de dialogues aĢ apprendre. CāeĢtait au fond un peu comme au theĢaĢtre, alors que sur un film, geĢneĢrale- ment on peut dire une reĢplique, couper, reprendre, etc. Quentin deĢteste le cineĢma ouĢ on deĢcoupe, ouĢ on fait un raccord dans lāaxe, un plan serreĢ, jeu est dans une sorte dāentre-deux eĢtrange, ni haut en couleur comme dans certains films, ni taciturne ou deĢpressif comme dans dāautres, mais au milieu du gueĢ. Cela me fait plaisir dāentendre ça ! Quentin māa permis dāeĢviter que je me repose sur mes acquis. Il le fait parfois de manieĢre un peu seĢche dāailleurs, il est direct, frontal ! Je suis orgueilleux comme tous les acteurs, et le premier jour, jāeĢtais un peu deĢstabi- liseĢ. Mais nous avons fini par trouver nos marques. Pour rire, je lui disais jāespeĢre que ça vaut la peine de sāenfermer pendant un mois dans la maison des communistes Ā». Visiblement, ça en valait la peine ! En tout cas, Quentin eĢtait treĢs attentif aĢ la meĢlodie des voix. Il y a un son quāil voulait entendre et il māa pousseĢ aĢ le trouver, en retranchant mes petites scories dāacteur. Il a souvent dāexcellentes indications de jeu. La premieĢre seĢquence au teĢleĢphone, on lāa faite deux jours de suite, deĢs le deĢbut du tournage, car on ne trouvait pas tout aĢ fait le bon y a quelque chose qui a changeĢ sur ce film dans votre manieĢre dāappreĢhender le jeu ? Je ne sais pas, mais en tout cas, jāy ai pris beaucoup de plaisir. Mais je crois quāil ne faut pas commencer sa carrieĢre avec un film de Quentin, car ensuite les autres tournages paraissent dāune len- teur et dāun gaspillage dāeĢnergie incommensurables. Chez lui, toute lāeĢnergie est concentreĢe sur le travail, cāest treĢs enrichissant. Il est arriveĢ, par exemple, quāon refasse une prise une trentaine de fois. Il faut eĢtre treĢs reĢsistant. Du matin au soir, on passait de Dupieux au pieu! Mais avec cette meĢthode, aĢ la fin, on fait corps avec son personnage. En tant que comeĢ- dien, on se deĢbarrasse de tous les trucs seĢcurisants. Il nous demande de ne pas nous planquer derrieĢre des vieux trucs dā quoi par exemple ? Si par exemple on connaiĢt mal son texte, on va prendre des temps qui ne servent aĢ rien, ou alors on va forcer sur certains mots parce quāon sait que ça rendra bien. Il perçoit tout de suite ces choses-laĢ. Mais ça ne lāempeĢche pas dāeĢtre deĢtendu. Cāest quand meĢme le seul reĢalisateur que je connaisse qui est venu sur le plateau avec son chien! Moi aussi je viens avec mon chien, mais un reĢalisateur norma- lement nāa pas le temps de sāoccuper de son chien!CāeĢtait compliqueĢ de jouer ce ton comique qui nāest pas tout aĢ fait comique, mais qui doit quand meĢme faire rire ? Ce nāeĢtait pas simple, en effet! Et comme on nāavait pas de combo, on ne savait pas toujours si ça allait marcher, une fois le film monteĢ. Il nāy avait pas de scripte non plus, qui aurait pu nous dire ce quāon avait tourneĢ ou pas. Il y avait juste une jeune fille qui nous soufflait et nous faisait reĢpeĢter le texte. Parfois, je ne savais plus si on avait vu telle partie ou pas, dāautant plus quāaĢ certains moments du film, on redit la meĢme chose trois ou quatre fois, mais diffeĢremment. Et puis, on ne tournait jamais dans lāordre. Mais cāeĢtait treĢs excitant, ça nous obligeait aĢ eĢtre constamment dans une meĢcanique de connaissiez GreĢgoire Ludig, votre partenaire ? Non, je ne lāavais jamais rencontreĢ. Cāest un comeĢdien extraordinaire. La grande force de Quentin, cāest quāil sait treĢs bien sāentourer. Je crois quāil faut vraiment eĢtre treĢs bon acteur pour jouer avec Dupieux. On peut treĢs vite perdre pied si on nāa pas les eĢpaules solides. Je me souviens dāune sceĢne ouĢ il y avait plusieurs figurants. Au fil des prises, on en voyait de moins en moins! Il les virait un aĢ un, alors quāils ne parlaient meĢme pas ! Mais visiblement, ils nāeĢtaient pas assez bons. Il pouvait nous faire tenir sur quatre minutes sans couper dans un dialogue avec un autre acteur. Il faut avoir un peu de bouteille pour tenir la distance, surtout si on nāa jamais fait de theĢaĢtre, ce qui est mon et GreĢgoire Ludig vous eĢtes vite apprivoiseĢs? Oui, on sāest entendu tout de suite. Il est treĢs rieur et je le suis aussi. Cāest bien simple, on riait tout le temps. On avait tous les deux aĢ cÅur dāeĢtre geĢneĢreux avec lāautre. Et puis, jouer devant un type qui a une moustache pareille, ça aide! On riait tous les jours de cette moustache quāil assumait avec AVEC GREĢGOIRE LUDIG Comment avez-vous rencontreĢ Quentin Dupieux? Quentin māa envoyeĢ un message directement sur Twitter. CāeĢtait une prise de contact directe. Je trouve pas mal que les reĢseaux sociaux puissent aussi servir aĢ ça. Cāest un peu aĢ lāimage de Quentin, il va droit au but! Puis on sāest vu, on sāest plu, et jāai lu le sceĢnario qui māa eĢpateĢ. Tout sāest passeĢ assez simplement. Je nāeĢtais pas un grand connaisseur de son cineĢma ou de sa musique mais jāavais vu REĢALITEĢ et STEAK. Du coup, je ne suis pas arriveĢ avec des ideĢes preĢconçues ou des automatismes censeĢs le seĢduire. Quentin prend des acteurs quāil aime et qui font sens avec les personnages quāil eĢcrit. La simpliciteĢ de Fugain, mon personnage, il lāa vue dans le roĢle de Pierrick que jāai joueĢ dans ET TA SÅUR de Marion Vernoux. JāeĢtais capable dāeĢtre normal et pas seulement de faire lāidiot avec une moustache. Je joue donc un mec normal, mais avec une moustache!On a justement beaucoup parleĢ de normaliteĢ et de quotidien avec Quentin Dupieux aĢ propos de AU POSTE!... Il fallait eĢtre un peu lāÅil du spectateur. LāideĢe eĢtait de jouer ce personnage de façon normale, sans jamais eĢtre dans le surjeu. En tout cas, cāest la direction que māa donneĢe Quentin. Jāaimais bien, aĢ la lecture, le fait que les personnages soient tous hyper bien dessineĢs mais que finalement on ne sache pas grand-chose dāeux, quāils restent un peu flous. Fugain regarde des eĢmissions avec des chevaux, sa femme dort aĢ ses coĢteĢs, mais tout reste un peu mysteĢrieux. Pour autant, on ne se pose pas trop de questions, ce ne sont pas des excentriques, on les suit dans leur normaliteĢ. Cāest ce qui me plaisait faire une comeĢdie avec un mec dimension eĢtait-elle deĢjaĢ perceptible au sceĢnario ? Oui. Ce qui eĢtait droĢle dans le sceĢnario, cāest ce deĢcalage entre un mec qui va eĢtre interrogeĢ dans une affaire criminelle et qui a lāair moins preĢoc- cupeĢ par le fait dāeĢtre possiblement suspect que par la fermeture des restaurants, vu quāil a treĢs faim! Et en meĢme temps, il est sous lāautoriteĢ de la police, alors il ne lāouvre pas trop. Mais le personnage est tellement sympa et arrangeant que de toute façon, il ne penserait pas vraiment aĢ lāouvrir. Il est un peu naiĢf. Quand il fait remarquer au personnage joueĢ par BenoiĢt Poelvoorde que de la fumeĢe sort de son ventre, la reĢponse du commissaire suffit aĢ lui faire accepter cette le Palmashow, vous croquez les person- nages en poussant un peu le curseur vers lāexceĢs, la caricature. LaĢ, on a le sentiment quāil fallait au contraire baisser ce curseur. Oui, il fallait apporter du rien Ā», tout en habitant le personnage. Si on ne lāhabite pas, il y a un risque que le spectateur sāennuie rapidement. Et il eĢtait treĢs important que mon personnage reste sympa. ApreĢs tout, cāest un Monsieur tout-le-monde, on doit eĢtre de son coĢteĢ quand il essaie de cacher le corps ou quand il ment. Il est un peu comme Ned Flanders dans Les Simpson, le voisin sympa, qui a une moustache aussi dāailleurs, avec le meĢme coĢteĢ flegmatique, un peu aĢ lā la lecture du sceĢnario, aviez-vous des reĢfeĢrences de personnages ou dāacteurs en teĢte? Non, jāeĢtais tellement plongeĢ dans lāhistoire que je me suis surtout imagineĢ ces deux gars. Le sceĢnario est tellement eĢloigneĢ de tout ce que le cineĢma peut proposer que jāavais le sentiment dāeĢtre face aĢ une sorte de peĢpite, un ovni. Avec Quentin, on a un peu chercheĢ le personnage. Quentin māa dit tu es un peu Magnum, tu as une chemise ouverte, tāes un peu sympa, un peu gentil, un peu profiteur aussi mais pas compleĢtement non plus, tu es un vieux gars sympa, le voisin de palier qui peut oublier dāeĢteindre le gaz mais involontairement Ā». En tout cas je ne voulais pas quāil fasse de blagues, ni le rendre droĢle de façon artificielle. Dāailleurs, il tente une fois de faire une blague mais ça ne marche eĢteĢ facile pour vous de trouver le personnage ? Oui, cāest alleĢ plutoĢt vite. On a fait une reĢpeĢtition avant, une petite matineĢe de rodage. Le rythme des reĢpliques eĢtait treĢs important. Il fal- lait que le rythme soit un peu soutenu, meĢme si lāatmospheĢre reste un peu apathique. Tout a rouleĢ assez vite. Jāavais quand meĢme des Rolls face aĢ moi BenoiĢt Poelvoorde, Marc Fraize, Philippe Duquesne. On eĢtait content de se retrouver le matin, on eĢtait bien ensemble, meĢme sāil nāy avait pas de feneĢtre ni de lumieĢre. Et Quentin laisse libre cours aux acteurs et aĢ la comeĢdie. Cāest quand meĢme agreĢable de ne pas eĢtre coupeĢ au bout de vingt secondes pour faire un autre a-t-il eu quelques moments dāimprovisation ? Non, treĢs peu, peut-eĢtre un ou deux mots ajouteĢs mais Quentin connaiĢt tellement la musique de ses phrases quāil nāy a rien besoin dāajouter. Il nāest pas musicien pour rien. Il a toujours eĢteĢ direct mais bienveillant, sans jamais eĢtre arrogant ou preĢten- tieux. Cāest simplement quelquāun qui sait exacte- ment ce quāil la premieĢre fois que vous travailliez avec BenoiĢt Poelvoorde ? Non, je lāavais croiseĢ sur LES EĢMOTIFS ANONYMES de Jean-Pierre AmeĢris. AĢ mon grand eĢtonnement, il sāest souvenu de moi. On sāest mer- veilleusement bien entendu. Je suis fan de tout ce quāil a fait, en particulier de CāEST ARRIVEĢ PREĢS DE CHEZ VOUS et MONSIEUR y a un vrai gouĢt pour les duos chez Quentin Dupieux. Vous-meĢme fonctionnez sur un duo dans le Palmashow. On imagine bien que cāeĢtait un bonheur de former ce duo avec BenoiĢt Poelvoorde, qui partage comme vous cette double culture cineĢmatographique et teĢleĢvisuelle. Oui, ce qui me plaiĢt dans les duos, cāest lāef- fet ping-pong. Je fais ce meĢtier pour partager ce que je joue, ce que je vis. Sur le Palmashow, lāosmose que nous avons David Marsais et moi ne sāexplique pas. Face aĢ BenoiĢt, cāest encore autre chose. Je voyais son Åil qui peĢtillait et qui semblait me dire je serai aĢ lāeĢcoute, je vais te balancer une petite vanne pour que tu rebondisses encore mieuxĀ». Cāest magnifique de jouer dans ces conditions. On sent que personne ne va tirer la couverture aĢ lāautre. Cāest lāessence meĢme des duos. On sait que lāautre ne va pas nous emmerder, que ça va eĢtre zenĀ». Parfois, ça tient aĢ rien. Par exemple, quand BenoiĢt doit sentir lāodeur de chair bruĢleĢe sur le briquet, il a eu un mouvement de recul et a eu cette sorte dāonomatopeĢe inattendue Ouuuuuuuu !!! Ā». Comme je ne māattendais pas aĢ une telle reĢaction, jāai eĢclateĢ de rire. Que ça me fasse rire, ça a deĢtendu BenoiĢt. Ça a eĢteĢ deĢclencheur dāune bonne humeur et dāune grande seĢreĢniteĢ entre pensez que pour quāun film comique soit reĢussi, il faut aussi que les acteurs sāamusent? Je crois, oui. Quand on sāamuse pour de vrai, quāon ne fait pas de private joke Ā» et quāon nāessaie pas dāeĢtre droĢle, ça se voit aĢ lāimage. On peut aimer ou pas, mais on ressent quand les acteurs ont pris du plaisir aĢ faire faut une sinceĢriteĢ du comique. Oui, exactement. Ce quāon retrouve jusque dans le personnage que joue BenoiĢt dāailleurs. Quant aĢ Fugain, je lāai aussi abordeĢ avec beaucoup de sinceĢriteĢ, sans aucun surplomb. La force du per- sonnage de Fugain, cāest quāil y croit jusquāau bout. AĢ la fin, quand on lui annonce quāil jouait en fait dans une pieĢce de theĢaĢtre, il est hyper content. Moi, je serais parti immeĢdiatement en les traitant de grands malades! Mais pas Fugain. Sa grande qua- liteĢ, cāest son premier degreĢ. Cāest moustache man Ā», ce nāest pas un guerrier, il ne raĢle avec une moustache influe-t-il sur le jeu? Oui, compleĢtement. Une moustache raconte tellement un homme. Elle est bien fournie, on dirait une fausse, le genre quāon pose avec un velcro. Mais en fait non, cāest une vraie moustache, avec laquelle jāai veĢcu pendant deux mois, au grand plai- sir de ma copine! Ça aide parce quāune moustache, cāest comme un chapeau, un costume, ça donne une autre contenance. Tous les matins, au maquillage, je voyais cette gueule dans le miroir, les cheveux en arrieĢre et la moustache au-dessus des leĢvres. Ça suf- fisait aĢ poser le personnage, inutile dāen rajouter des tonnes. Un regard, un clignement dāÅil, avec ou sans moustache, ça change tout! CāeĢtait assez cool dāavoir une moustache en fait. Dans les sketchs avec David Marsais on se fait souvent une moustache, mais pour de faux. Une fois le sketch termineĢ, on lāenleĢve. LaĢ, je vivais dans le corps de Fugain en qui est treĢs reĢussi dans le film, cāest quāil pourrait nāeĢtre quāun objet un peu deĢcaleĢ et absurde, mais il est plus que ça, on est vraiment dans du cineĢma poeĢtique, dans une reĢverie. Est-ce que vous le sentiez pendant le tournage? Oui. Rien que le fait dāeĢtre plongeĢ dans ce commissariat imagineĢ, pendant trois semaines, on avait lāimpression dāeĢtre sur une autre planeĢte, sans compter les reĢves dans les reĢves, les illustrations, les flashbacks qui nāen sont pas vraiment. Et puis, il y a aussi ce que raconte le film. Ce sont des personnages qui doivent faire avec le temps. Le personnage de Poelvoorde passera le temps quāil faudra pour reĢsoudre son enqueĢte. Fugain, lui, attend. On est dans une temporaliteĢ qui flotte. On ne sait jamais vraiment ouĢ on est. AĢ Paris? Ailleurs? En 2018? En 1980? Il y a un flou volontaire que jāaime bien et qui māa forceĢment influenceĢ dans le recueillis par Jean-SeĢbastien Chauvin
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