🌖 Casque Maintien De L Ordre Police Nationale

Jeveux ĂȘtre policier de maintien de l'ordre comment dois je faire s'il vous plaĂźt ? Je veux ĂȘtre policier de maintien de l'ordre comment dois je faire s'il vous plaĂźt ? Se connecter; Postuler ; Menu; Poser une question. À propos de: ProblĂšmes de candidature, Stage, Equilibre travail/vie privĂ©e, Ambassadeurs . Nos policiers vous rĂ©pondent . L'investigation Descriptiondu produit Casque police maintien de l'ordre datant des annĂ©es 1960. Marquage "PETIT COLIN 1962". Toutes les jugulaires sont prĂ©sentes et en trĂšs bon Ă©tat. Nom de son ancien propriĂ©taire Ă  l'intĂ©rieur. Insigne police sur le casque en trĂšs bon Ă©tat, belle patine. VisĂšre de protection sans la bande Ă©lastique (caoutchou enmatiĂšre de maintien de l’ordre sur l'aĂ©rodrome Martinique AimĂ© CĂ©saire PrĂ©fecture de la Martinique / SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral commun - bureau des affaires juridiques - R-00032 - ArrĂȘtĂ© portant dĂ©lĂ©gation de signature Ă  M. Guillaume MAUGER, directeur territorial de la police nationale de la Martinique Ă  Fort-de-France INFOBFMTV - Parmi 35 propositions pour amĂ©liorer l'encadrement des manifestations, la commission d'enquĂȘte sur le maintien Traductionsen contexte de "agents de maintien de l'ordre au cours" en français-anglais avec Reverso Context : M. Kiai a ajoutĂ© que l'usage de la force par les agents de maintien de l'ordre au cours de manifestations pacifiques Ă©tait rĂ©gi par le droit international et que la plupart des violations et des difficultĂ©s concernaient ce domaine. Lemontant du forfait de charges est fixĂ© Ă  53,99 euros pour une personne seule, puis 12,24 euros par personne Ă  charge supplĂ©mentaire (montants en vigueur depuis le 1 er octobre 2020).. Les paramĂštres relatifs aux ressources sont revalorisĂ©s le 1 er janvier.Ils comprennent des forfaits de ressources pour les Ă©tudiants et un montant dit « R0 » du barĂšme locatif. Nousrappelons que la surveillance du bon ordre, et le maintien de l'ordre sont 2 notions strictement opposĂ©es. La surveillance du bon ordre est la mission quotidienne du policier municipal, action de police administrative prĂ©ventive, visant Ă  assurer une mission de surveillance gĂ©nĂ©rale en dehors de tout Ă©vĂ©nement particulier. Casquepolice-crs maintien de l'ordre rĂ©formĂ©. avec mentonniĂšre et couvre nuque. les logo police-crs sont absents. Gd63300 souhaite en Ă©change : Etudie toutes propositions Voici les rubriques qui l'intĂ©ressent :-MULTIMEDIA -LOISIRS Exemples d'annonces qui l'intĂ©ressent : Filmerla police contrarie le maintien de l’ordre. DiffusĂ© en 2019, le film Les MisĂ©rables de Ladj Ly s’inspire d’évĂ©nements advenus en 2015, annĂ©e oĂč la multiplication des attentats terroristes pousse le gouvernement français Ă  Ă©dicter l’état d’urgence, qui confĂšre des pouvoirs Ă©tendus Ă  la police. U1Jes. Un gendarme Ă  Sivens, le 12 septembre 2014 - REMY GABALDA/AFP Lorsque Bernard Cazeneuve annonce l’interdiction dĂ©finitive » des grenades offensives, dont l’usage a Ă©tĂ© suspendu aprĂšs la mort de RĂ©mi Fraisse, policiers et gendarmes manifestent leur dĂ©sarroi. Les premiers, par l’intermĂ©diaire de leurs syndicats, se montrent inquiets des consĂ©quences incertaines » de cette dĂ©cision. Pourtant, ils ne disposent pas de grenades offensives seuls les gendarmes en sont dotĂ©s. Ces derniers, via l’Union des personnels en retraite, ont lancĂ© une pĂ©tition dans un journal spĂ©cialisĂ©, demandant des moyens de substitution fiables » pour remplacer les grenades La suite aprĂšs la publicitĂ© Pas de faute professionnelle Mardi, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur a rendu public le rapport d'enquĂȘte administrative rĂ©alisĂ© par l'Inspection gĂ©nĂ©rale de la gendarmerie nationale IGGN suite au dĂ©cĂšs de RĂ©mi Fraisse en octobre Ă  Sivens. Le mĂȘme jour, le gĂ©nĂ©ral Pierre Renault, chef de l'IGGN, est venu prĂ©senter ses conclusions Ă  la commission des lois de l'AssemblĂ©e nationale les gendarmes n'ont commis aucune faute professionnelle. Dans ces manifestations violentes, de plus en plus frĂ©quentes, autorisĂ©es ou non, le plus souvent les grenades lacrymogĂšnes ne suffisent pas. Et si les gendarmes ne disposent pas d’OF [grenades offensives, ndlr], le corps Ă  corps devient inĂ©vitable, et beaucoup plus dangereux, aussi bien pour les forces de l’ordre que pour les casseurs, d’ailleurs. » Sans grenades offensives, les forces de l’ordre seront-elles dĂ©munies ? AcculĂ©es soit Ă  donner des coups de matraque, soit Ă  tirer sur la foule Ă©meutiĂšre ? Sur le long terme, le dĂ©veloppement des moyens de force intermĂ©diaires » utilisĂ©s en France pour maintenir l’ordre rend cette alternative hautement improbable. Maintenir Ă  distance Certes, la grenade offensive sort du rĂ©pertoire des armes disponibles, mais il en reste bien d’autres. Fortes d’une expĂ©rience accumulĂ©e sur plus d’un siĂšcle, la police et la gendarmerie bĂ©nĂ©ficient Ă  la fois d’une professionnalisation constante, d’une meilleure organisation, de stratĂ©gies plus abouties et d’un Ă©quipement de plus en plus protecteur. Le site de la police nationale prĂ©sente l’essentiel des outils disponibles Les moyens matĂ©riels individuels et collectifs utilisĂ©s lors de maintien de l’ordre dit “MO” sont les casques, bĂątons de dĂ©fense de police Ă  poignĂ©e latĂ©rale dit tonfa, boucliers, fusils lance-grenades, grenades lacrymogĂšnes, canons lanceurs d’eau, tracteurs anti-barricade, dispositifs de barrages de ponts utilisĂ©s en cas d’importantes manifestations et sur ordre de la hiĂ©rarchie encadrant le dispositif. » La doctrine est la mĂȘme depuis la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle maintenir les manifestants Ă  distance, Ă©viter de tuer et le plus possible de blesser. Les armes dĂ©fensives et offensives conçues pour y parvenir ont une histoire, et les Ă©vĂ©nements trĂšs rĂ©cents mĂ©ritent de prendre un peu de recul. 11921-1944 Armes Ă  feu, corps Ă  corps et lacrymogĂšnesLa suite aprĂšs la publicitĂ© Le maintien de l’ordre, explique Fabien Jobard, directeur de recherche au au CNRS, affectĂ© au Centre Marc-Bloch, est une affaire d’adaptation et de rĂ©action » permanentes. Sur des images de la fin du XIXe et du dĂ©but du XXe siĂšcle, on voit les femmes et les enfants en premiĂšre lignes dans les manifestations ouvriĂšres. Ils sont envoyĂ©s en avant pour dissuader les forces de l’ordre de frapper et de tirer. A la mĂȘme Ă©poque, Ă  Paris, le chef de la police Emile Mouquin empĂȘche les rassemblements en faisant tourner des chevaux tout autour de la place, pour bloquer le passage des ouvriers. Jusqu’à ce que ceux-ci sortent des couteaux et coupent les jarrets des chevaux. » Dans un ouvrage de rĂ©fĂ©rence, Maintenir l’ordre » Presses de Sciences-Po, 1996, le chercheur en sociologie politique Patrick Bruneteaux situe les origines du maintien de l’ordre contemporain en 1921, annĂ©e de crĂ©ation des pelotons de gendarmerie mobile » transformĂ©s par la suite en garde rĂ©publicaine mobile » les ancĂȘtres des gendarmes mobiles dĂ©ployĂ©s dans la forĂȘt de Sivens. Entre le milieu des annĂ©es 20 et le courant des annĂ©es 30 se constitue, Ă  l’initiative des officiers de la garde rĂ©publicaine mobile, un ensemble de dispositions Ă  l’égard des manifestants et une technologie de canalisation des groupes mobilisĂ©s dans la rue. » Patrick Bruneteaux dĂ©crit une pĂ©riode pendant laquelle l’usage des armes Ă  feu devient marginal, alors que l’engagement physique des forces de l’ordre croĂźt, parfois avec les moyens du bord renvoi de projectiles lancĂ©s par les manifestants, coups de ceinturon ou de planches trouvĂ©es sur place, poings dans la suite aprĂšs la publicitĂ© Les policiers et gendarmes ont aussi diffĂ©rents types de matraques, plus ou moins longues, dont les cĂ©lĂšbres bidules » des compagnies d’intervention parisiennes dans les annĂ©es 50. Les outils du maintien de l’ordre, 1880-1990 - Patrick Bruneteaux/Presses de Sciences-Po Si, encore, ils avaient eu leur mousqueton... » Les moyens de force intermĂ©diaire » sont alors quasi inexistants, comme le montre le compte-rendu d’un colonel citĂ© dans le livre. Il revient sur la manifestation antiparlementaire du 6 fĂ©vrier 1934 Les forces rĂ©unies Ă©taient insuffisantes. Cette constatation explique l’emploi malheureux des armes par quelques hommes de la garde mobile qui, sans autre moyen de dĂ©fense que leurs mains, en prĂ©sence d’une masse rĂ©solue de plusieurs milliers de manifestants, se voyaient menacĂ©s. Si, encore, ils avaient eu leur mousqueton [une carabine de gendarmerie, ndlr], comme il est prescrit par l’instruction du 1er aoĂ»t 1930, il est infiniment probable, certain mĂȘme, que le recours Ă  l’emploi des armes eĂ»t Ă©tĂ© Ă©vitĂ©. » Dans l’entre-deux-guerres, explique Fabien Jobard, le gaz lacrymogĂšne reprĂ©sente une innovation technique majeure Ă  laquelle tout le monde rĂ©flĂ©chit » sans pour autant l’adopter. Si le gaz, en aĂ©rosol ou en grenades, permet de tenir Ă  distance une foule sans tuer », il est associĂ© au traumatisme des armes chimiques employĂ©es pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Les militaires sont rĂ©ticents. 21945-1968 Canons Ă  eau et grenades offensivesLa suite aprĂšs la publicitĂ© A la LibĂ©ration, les gendarmes mobiles doivent cohabiter avec une nouvelle force les Compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ© CRS. Comme le rappelle le journaliste David Dufresne dans son livre Maintien de l’ordre » Hachette, 2007, la police revient dans le jeu Les grandes grĂšves insurrectionnelles de 1947 vont permettre aux CRS de s’imposer comme force principale de maintien de l’ordre. Pour la premiĂšre fois, on utilise des gaz lacrymogĂšnes Ă  titre expĂ©rimental. » Leur usage se gĂ©nĂ©ralise rapidement, mĂȘme si Ă  l’époque, les gaz sont considĂ©rĂ©s comme le dernier recours avant l’arme Ă  feu. Des engins lanceurs les ancĂȘtres des lanceurs Cougar » permettent d’administrer les lacrymos Ă  distance, sans utiliser de grenades Ă  main. C’est aussi pendant ces grĂšves insurrectionnelles qu’apparaissent les premiĂšres grenades offensives, utilisĂ©es jusqu’à la mort d’un manifestant en 1977 puis suspendues et rĂ©introduites Ă  une date introuvable dans le rĂ©pertoire du maintien de l’ suite aprĂšs la publicitĂ© Les lances Ă  incendie des pompiers ParticularitĂ© parisienne, des canons Ă  eau sont utilisĂ©s dĂšs les annĂ©es 50. La prĂ©fecture de police dĂ©veloppe alors ses propres engins, montĂ©s sur des camions, pour mouiller et repousser les manifestants. Les canons Ă  eau remplacent les lances Ă  incendies, actionnĂ©es contre les Ă©meutiers avec le concours des pompiers depuis les annĂ©es 30. Des policiers lancent des grenades lacrymogĂšnes Ă  Paris, pendant la Nuit des barricades, le 10 mai 1968 - SIPAHIOGLU/SIPA Fabien Jobard rappelle que les canons Ă  eau ont servi en 1968, citant un rapport de la police parisienne au prĂ©fet sur la journĂ©e du 9 juillet Violemment prises Ă  partie, les formations, sur lesquelles pleuvent pavĂ©s et projectiles les plus divers, maintiennent difficilement Ă  distance les manifestants Ă  l’aide de grenades lacrymogĂšnes et engins lanceurs d’eau. » Depuis, explique le chercheur, les canons Ă  eau ont Ă©tĂ© dĂ©criĂ©s comme disproportionnĂ©s », notamment quand le gouvernement Rocard s’en sert contre une manifestation d’infirmiĂšres, en suite aprĂšs la publicitĂ© Ces engins sont tout de mĂȘme prĂ©positionnĂ©s pour dissuader » sur le trajet des contre-sommets ou d’autres manifs qui s’annoncent chaudes » mais leur emploi reste tout Ă  fait exceptionnel », expliquait le ministĂšre de l’IntĂ©rieur en 2012, contrairement Ă  d’autres pays europĂ©ens. Ces derniĂšres annĂ©es, ils ont tout de mĂȘme Ă©tĂ© utilisĂ©s Ă  plusieurs reprises, par exemple contre des manifestants anti-CPE Ă  Paris 2006 et anti-Otan Ă  Strasbourg 2009. Depuis 2011, les CRS en sont dotĂ©s. Ils en ont fait usage le mois dernier Ă  Toulouse, contre une manifestation en hommage Ă  RĂ©mi Fraisse. Mais examiner les armes ne doit pas faire oublier que les Ă©volutions techniques s’accompagnent toujours d’un perfectionnement stratĂ©gique et d’une rĂ©flexion sur les situations auxquelles police et gendarmerie sont confrontĂ©es. Entre 1945 et la fin des annĂ©es 60, Ă©crit Patrick Berteneaux, les forces de l’ordre cogitent Outre des attitudes de retenue, elles mettent au point des procĂ©dures et des outils d’intervention qui ont pour fonction premiĂšre de retarder le moment de la charge et d’éviter, par ailleurs, les contacts avec les manifestants. [...] Dans les Etats dĂ©mocratiques pacifiĂ©s, l’intĂ©gritĂ© physique des citoyens est mieux garantie. Les seuils de perception de la violence s’abaissent. » 31968-90 Le perfectionnement des techniquesLa suite aprĂšs la publicitĂ© AprĂšs Mai 68, explique Fabien Jobard, les techniques de maintien de l’ordre se figent, sans innovation trĂšs forte. On entre dans une Ăšre de perfectionnement » et de rĂ©flexion sur la gradation des moyens. La gendarmerie s’engage dans un mouvement d’unification des doctrines et des pratiques », et ouvre en 1969 le Centre national d’entraĂźnement de Saint-Astier, oĂč les gendarmes sont formĂ©s aux affrontements urbains dans la ville fantoche Cigaville. Il y a d’ailleurs une certaine rĂ©sistance des escadrons Ă  cette unification, et c’est aprĂšs la mort de Vital Michalon en 1977 [tuĂ© par une grenade offensive lors d’une manifestation antinuclĂ©aire, ndlr] que Saint-Astier est vĂ©ritablement imposĂ©. » Dans cette pĂ©riode d’amĂ©lioration des techniques existantes, l’ouvrage de Patrick Bruneteaux souligne toutefois une nouveautĂ© de taille » La suite aprĂšs la publicitĂ© Les forces de l’ordre travaillent une apparence de “duretĂ©â€ afin de faire fuir “psychologiquement” les contestataires avant toute agression des sens. » LibĂ©ration dĂ©crit le look dĂ©calĂ© des CRS en 1968 En chemise-cravate avec pantalon de drap, chaussures, guĂȘtres de cuir, casque lourd de l’armĂ©e sous une pluie de pavĂ©s et de projectiles en tout genre ». Juste aprĂšs, leur tenue Ă©volue et leur corps se couvre de matĂ©riaux plus protecteurs Les premiĂšres visiĂšres en plexiglas fixĂ©es aux casques apparaissent au dĂ©but des annĂ©es 70. Des manchons en tissu sont utilisĂ©s pour se protĂ©ger les avant-bras. Les boucliers rectangulaires remplacent les boucliers ronds qui faisaient ressembler les CRS Ă  des centuries romaines. » Avec les progrĂšs de la chimie et la volontĂ© de rationaliser l’usage des armes, les grenades lacrymogĂšnes se diversifient et se perfectionnent. La teneur en gaz passe de 1,5 Ă  7% », Ă©crit David Dufresne dans son livre. Des policiers lancent des gaz lacrymogĂšnes Ă  Strasbourg lors du 60e anniversaire de l’Otan, le 3 avril 2009 - ALFRED/SIPA 4Depuis les annĂ©es 90 Armes non lĂ©tales » et judiciarisation La suite aprĂšs la publicitĂ© Trois semaines aprĂšs la mort de RĂ©mi Fraisse, l’IGGN et l’IGPN rendent un rapport commun, dans lequel ils rĂ©sument en une phrase l’état de la doctrine actuelle en maintien de l’ordre Le renforcement de la gradation des rĂ©ponses par une variĂ©tĂ© plus importante des moyens est un facteur concourant Ă  la maĂźtrise de la situation. » En clair, il faut donner aux policiers et gendarmes un Ă©ventail d’armes suffisamment Ă©tendu pour qu’ils puissent agir de la maniĂšre la plus adaptĂ©e possible en fonction du contexte. David Dufresne a observĂ© l’entrĂ©e de ces nouveaux moyens de force intermĂ©diaire » dans le rĂ©pertoire du maintien de l’ordre, ces vingt derniĂšres annĂ©es la gĂ©nĂ©ralisation du flashball, sur laquelle il a rĂ©alisĂ© une appli, et d’autres armes. Il commente Quand la police des polices s’est efforcĂ©e Ă  changer le vocabulaire de “armes non lĂ©tales” en “armes Ă  lĂ©talitĂ© rĂ©duite”, on a tous ri. On avait tort. Ce que les mots disent, c’est qu’on a donnĂ© Ă  la police les moyens de blesser lĂ©galement. Depuis, les chiffres de mains arrachĂ©es ou d’yeux perdus ont explosĂ©. » 2002-2008 les lanceurs de balles de dĂ©fense Le flashball, introduit dĂšs 1995 dans certaines unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es de la police nationale dont les BAC, se dĂ©ploie progressivement Ă  partir de 2002. Au dĂ©part destinĂ© aux nouvelles formes de criminalitĂ© » puis aux quartiers difficiles », il concerne le dĂ©lit d’attroupement » Ă  partir de 2008 et s’étend donc Ă  certaines manifestations non dĂ©clarĂ©es ou aux rassemblements qui perdurent aprĂšs l’ordre de suite aprĂšs la publicitĂ© DĂšs la phase d’expĂ©rimentation, des manifestants sont gravement blessĂ©s au visage par cette arme. En 2013, le DĂ©fenseur des droits critique l’imprĂ©cision des tirs de flashball, prĂ©vus pour viser de 7 Ă  15 mĂštres mais sujet Ă  une marge d’erreur importante. Son rapport recommande de ne pas utiliser le flashball superpro [le modĂšle en circulation, ndlr] lors de manifestations sur la voie publique, hors les cas trĂšs exceptionnels qu’il conviendrait de dĂ©finir trĂšs strictement ». Un policier Ă©quipĂ© d’un lanceur de balles de dĂ©fense Ă  Strasbourg, le 4 novembre 2009 - PATRICK HERTZOG/AFP Contrairement Ă  une idĂ©e reçue, l’usage du flashball a tendance Ă  dĂ©cliner au profit de son grand frĂšre », le lanceur de balles de dĂ©fense LBD 40. Avec sa portĂ©e utile de 10 Ă  50 mĂštres, il permet de mieux viser et de tirer de plus loin. ExpĂ©rimentĂ© depuis 2007, le LBD pourrait bientĂŽt remplacer le flashball dans l’arsenal de maintien de l’ordre, notamment si des amĂ©liorations techniques offrent la possibilitĂ© de le charger aussi avec des munitions Ă  courte portĂ©e. Pour David Dufresne, la dĂ©cision la plus grave, si l’on regarde la logique de la “doctrine du maintien de l’ordre Ă  la française”, est de demander aux gendarmes mobiles et aux CRS de viser Ă  nouveau la foule, avec le flashball, par exemple. Tirer en l’air une grenade lacrymo ou viser Ă  hauteur d’hommes, c’est une diffĂ©rence majeure ». A ce jour, l’usage du LBD est encadrĂ© par une circulaire de septembre 2014, commune Ă  la police et la gendarmerie La suite aprĂšs la publicitĂ© Le LBD de 40 mm peut ĂȘtre employĂ© lors d’un attroupement mentionnĂ© Ă  l’article 431-3 du code pĂ©nal, en cas de violences ou voies de fait commises Ă  l’encontre des forces de l’ordre ou si elles ne peuvent dĂ©fendre autrement le terrain qu’elles occupent, sans qu’il soit fait usage des sommations. » 2004 les grenades de dĂ©sencerclement Depuis 2004, la police et la gendarmerie disposent aussi de grenades de dĂ©sencerclement ou DMP » un cylindre contenant 18 plots en caoutchouc qui se dispersent dans toutes les directions au moment du dĂ©clenchement de la charge pyrotechnique par un bouchon allumeur en mĂ©tal ». La circulaire consacrĂ©e Ă  la grenade de dĂ©sencerclement prĂ©cise son cadre d’emploi, en situation de violences urbaines ou de maintien de l’ordre public », pour dĂ©stabiliser un groupe d’agresseurs et de se dĂ©gager en dispersant le groupe hostile auquel elles sont confrontĂ©es ». Elle doit ĂȘtre lancĂ©e au ras du sol, sauf quand l’intĂ©gritĂ© physique du lanceur est directement menacĂ©e. Pas de Taser en maintien de l’ordre Dans le mĂȘme rapport de 2013, le DĂ©fenseur des droits s’inquiĂ©tait d’une imprĂ©cision au sujet du pistolet Ă  impulsion Ă©lectrique PIE, dit Taser une marque dĂ©posĂ©e, en dotation dans les services de police et de gendarmerie sept ans auparavant Pour les militaires de la gendarmerie, l’emploi du PIE est interdit dans les opĂ©rations de maintien de l’ordre, et par consĂ©quent lors des opĂ©rations de dispersion d’un attroupement ou d’une manifestation. Cette interdiction n’existe pas en tant que telle concernant les policiers, la note de 2012 se limitant Ă  prĂ©coniser de prendre en compte les consĂ©quences possibles de l’usage de l’arme sur les personnes se trouvant Ă  proximitĂ© de la personne visĂ©e, “notamment en cas de foule ou de prĂ©sence d’enfants”. » Oublie rĂ©parĂ© en septembre, comme le souligne le rapport commun de l’IGGN et de l’IGPN Le PIE fait l’objet d’une interdiction d’emploi en maintien de l’ordre dans les deux forces. » Le Taser est dĂ©sormais explicitement rĂ©servĂ© aux cas de lĂ©gitime dĂ©fense, de rĂ©sistance Ă  une interpellation et Ă  l’état de nĂ©cessitĂ© une notion juridique bien prĂ©cise.La suite aprĂšs la publicitĂ© En parallĂšle, le dispositif du maintien de l’ordre connaĂźt un changement de fond, depuis les annĂ©es 90, que rĂ©sume David Dufresne A la police de maintien de l’ordre, le politique a demandĂ© au fil des annĂ©es d’agir aussi en bras armĂ© du judiciaire. Autrement dit de ne plus seulement contenir la foule, mais participer directement ou indirectement Ă  des interpellations. Sarkozy a notamment renforcĂ© cette demande lors des manifs anti-CPE, mais il n’a fait que durcir une tendance qui, depuis, n’a cessĂ© de s’amplifie. » Et les manifestants ? Sur les armes proprement dites, la gendarmerie et la police disposent donc de bĂątons de dĂ©fense Ă  poignĂ©e perpendiculaire ou tonfas », arrivĂ©s des Etats-Unis Ă  l’aube du XXIe siĂšcle, en plus des traditionnelles matraques ; de gaz lacrymogĂšne en aĂ©rosol ; de tout une gamme de grenades lacrymogĂšnes et fumigĂšnes, Ă  main ou Ă  lanceurs, comprenant les grenades assourdissantes » ; de canons Ă  eau ; de grenades de dĂ©sencerclement ; de lanceurs de balles de dĂ©fense ; de matĂ©riel dĂ©fensif renforcĂ©. Et les manifestants, sont-ils davantage armĂ©s ? En 1952, une manifestation communiste contre la venue Ă  Paris du gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain Matthew Ridgway fait 372 blessĂ©s parmi les forces de l’ordre, dont 17 griĂšvement, d’aprĂšs les chiffres de la chercheuse Danielle Tartakowsky. Du cĂŽtĂ© des manifestants, on compte un mort et des dizaines de blessĂ©s. Les annĂ©es 70 n’ont pas Ă©tĂ© de tout repos non plus et il est difficile d’imaginer qu’aujourd’hui, comme l’affirme la pĂ©tition des gendarmes citĂ©e plus haut, les manifestations violentes sont de plus en plus frĂ©quentes ».La suite aprĂšs la publicitĂ© Sur le long terme, le niveau de violence a considĂ©rablement baissĂ© », confirme Fabien Jobard, agacĂ© par l’emploi de l’expression violences extrĂȘmes » Ă  tout bout de champ, y compris quand aucun blessĂ© n’est Ă  dĂ©plorer du cĂŽtĂ© des forces de l’ordre Hormis les Ă©meutes urbaines, qui par dĂ©finition ne sont pas annoncĂ©es par avance et ne permettent pas les mĂȘmes dispositifs policiers, les manifestations de ces derniĂšres annĂ©es ne signalent pas de radicalisation ou de rupture. Des groupes radicaux ? Que l’on songe aux annĂ©es 70 et aux autonomes des annĂ©es 80, sans compter les affrontements, par exemple, entre fractions iraniennes Ă  la fin des annĂ©es 70
 Des moyens offensifs ? Que l’on songe aux viticulteurs, aux dockers, aux sapeurs-pompiers, aux agriculteurs ce sont prĂ©cisĂ©ment les situations auxquelles les gendarmes s’entraĂźnent et pour lesquelles ils disposent des armes adĂ©quates. L’élĂ©ment crucial concernant Sivens est l’exact recensement des moyens offensifs employĂ©s par les protestataires, sur toute la durĂ©e du conflit, et dans la nuit du 25 au 26 octobre. La situation Ă©tait, peut-on lire, “critique”. A quel degrĂ© ? » De l’intĂ©rĂȘt de remettre les choses en perspectives. L’utilisation de la force dans le maintien de l’ordre de la part des pouvoirs publics est rĂ©gie par un cadre juridique prĂ©cis. Tout d’abord le maintien de l’ordre public peut se dĂ©finir comme L’ensemble des opĂ©rations de police administrative et judiciaire mises en Ɠuvre par des forces de sĂ©curitĂ© Ă  l’occasion d’actions organisĂ©es ou spontanĂ©es, hostiles ou bienveillantes, violentes ou pacifiques, Ă  caractĂšre revendicatif ou festif, se dĂ©roulant sur la voie publique ou dans des lieux publics ». ConcrĂštement, cette action peut se comprendre comme Une opĂ©ration de service d’ordre public consistant Ă  mobiliser un nombre plus ou moins important d’agents pour accompagner et encadrer des actions collectives sur la voie publique ou dans des lieux publics » dans lesquelles les forces de polices peuvent rĂ©pondre afin de rĂ©tablir l’ordre public notamment par l’usage d’armes qu’ils ont Ă  leur disposition. Historiquement la doctrine du maintien de l’ordre dans les villes a peu Ă  peu Ă©voluĂ©e depuis le dĂ©but du XXĂšme siĂšcle. En effet, quelques annĂ©es avant la premiĂšre guerre mondiale, l’action de George Clemenceau avec les brigades du Tigre » la police française s’est vue dotĂ©e de moyens matĂ©riels et humains importants permettant une action efficace sur le terrain. Jusqu’en mai 1968 la stratĂ©gie de la police a Ă©tĂ©Ì de rĂ©primer avec autoritĂ©Ì les manifestations à tel point que des blessĂ©s et des morts ont Ă©tĂ©Ì à dĂ©plorer comme ce fut le cas lors de la manifestation du 6 fĂ©vrier 1934, place de la Concorde Ă  Paris. Mai 1968 a marquĂ© une Ă©volution dans la stratĂ©gie du maintien de l’ordre de la part de la police française. DĂ©sormais nous sommes plus dans la gestion que dans la rĂ©pression se traduisant par une volontĂ© d’éviter les confrontations entre manifestants et policiers. Depuis ce tournant, nous remarquons de vives rĂ©actions politiques et/ou associatives lorsqu'une manifestation tourne mal, notamment lorsque l’on dĂ©plore des morts ou des blessĂ©s. Cela a Ă©tĂ© le cas en dĂ©cembre 1986 avec la mort de Malik Oussekine aprĂšs plusieurs semaines de contestations Ă©tudiantes contre le projet de rĂ©forme universitaire Devaquet. Aujourd’hui le mouvement des Gilets Jaunes » semble marquer un nouveau tournant dans l’utilisation de la force dans le maintien de l’ordre public. I – La lĂ©gislation sur l’usage des armes par les forces de l’ordre. Une loi entrĂ©e en vigueur le 2 mars 2017 intitulĂ©e L’usage des armes par les forces de l’ordre » prĂ©vue par l’article L435-1 du Code de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure, permet l’unification des rĂšgles applicables Ă  l’usage lĂ©gitime des armes par les forces de l’ordre. En effet, avant cette loi l’usage des armes par les forces de police et de Gendarmerie Ă©tait rĂ©gi par diffĂ©rents codes. Le code pĂ©nal pour le premier citĂ© et le code de la dĂ©fense pour la Gendarmerie. Cette loi permet donc l’unification des armes dans un mĂȘme code celui de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure. Les agents de la Police Nationale et les militaires de la Gendarmerie nationale peuvent faire usage de leurs armes en cas d’absolue nĂ©cessitĂ© et de maniĂšre strictement proportionnĂ©e ». Dans l’objectif du maintien de l’ordre la Police et la Gendarmerie Nationale peuvent utiliser leurs armes selon le point 1 de l’article prĂ©citĂ©. Lorsque des atteintes Ă  la vie ou Ă  l’intĂ©gritĂ© physique sont portĂ©es contre eux ou contre autrui ou lorsque des personnes armĂ©es menaces leur vie ou leur intĂ©gritĂ© physique ou celle d’autrui ». Il est possible de comprendre au travers de cet article, que pour empĂȘcher une Ă©ventuelle tentative de meurtre les reprĂ©sentants de l’ordre doivent apprĂ©cier eux-mĂȘmes aux vues des informations dont ils disposent Ă  faire usage de leurs armes en justifiant d’un but proportionnĂ© Ă  la situation. En conclusion de cet article il est mis en avant que l’usage des armes doit toujours ĂȘtre strictement encadrĂ©. Cela pouvant se justifier par la crainte d’éventuelles dĂ©rives. Le but premier du port des armes par les forces de l’ordre est dissuasif et qu’ainsi l’usage de ses armes ne doit ĂȘtre utilisĂ© qu’en cas d’absolue nĂ©cessitĂ© face Ă  un danger imminent. II – La graduation de l’emploi des armes lors de manifestation. Les Ă©vĂ©nements rĂ©cents du mouvement des Gilets Jaunes ont permis de constater que l’utilisation de la force dans le maintien de l’ordre public par les armes crĂ©e des controverses. Il faut noter que depuis une circulaire du 8 novembre 2012 de la Direction de la Police Nationale adressĂ©e aux directeurs zonaux de CRS, aux commandants de compagnies et aux directeurs des centres de formation est mis en avant un impĂ©ratif de proportionnalitĂ© qui devra cesser une fois les agresseurs dispersĂ©s. La note de cette circulaire expose quatre phases permettant une graduation de l’emploi de la force l’emploi de la force au sens strict ensuite et le plus frĂ©quemment avec des moyens intermĂ©diaires par exemple bombes lacrymogĂšnes et lanceurs d’eaux. Ensuite le recours aux forces armĂ©es avec l’emploi d’armes de force intermĂ©diaire grenades de dĂ©sencerclement. Pour terminer, la force armĂ©e avec lanceur de balles et dans certains cas extrĂȘmes l’usage d’armes de riposte armes Ă  feu. Par les moyens prĂ©citĂ©s, il est possible de faire le lien avec les manifestations des Gilets Jaunes ou mĂȘme plus rĂ©cemment encore avec la manifestation des pompiers. Il est donc possible d’attester que l’utilisation des grenades lacrymogĂšnes et de lanceurs d’eaux utilisĂ©s sur des pompiers manifestants créée une certaine dĂ©sapprobation de l’opinion publique. Le maintien de l’ordre Ă©tant trĂšs difficile Ă  mettre en Ɠuvre durant la crise des Gilets Jaunes, l’Etat, a dĂ» dĂ©ployer des moyens matĂ©riels et humains considĂ©rables. Il a ainsi Ă©tĂ© contraint d’utiliser des vĂ©hicules blindĂ©s Ă  roue de la Gendarmerie dits VBRG » permettant de protĂ©ger des tirs d’armes lĂ©gĂšres d’infanterie. Preuve une nouvelle fois que l’utilisation de la force est difficile, ces vĂ©hicules sont utilisĂ©s de maniĂšre exceptionnelle par les forces de l’ordre, suscitant de nombreuses rĂ©actions suite Ă  leur premiĂšre utilisation au mois de dĂ©cembre 2018 Ă  Paris. NĂ©anmoins, l’emploi d’armes par les forces de l’ordres lors des manifestations peut entraĂźner des dommages matĂ©riels et corporels. Par exemple avec l’emploi des lanceurs de balles entraĂźnant diverses blessures aux manifestants pouvant aller du simple hĂ©matome Ă  des cas d’éborgnements. En revanche en comparant les manifestations actuelles avec celles ayant eu lieu dans l’histoire il est possible de constater une baisse des violences. La baisse du nombre de morts et de blessĂ©s lors de contestations publiques va dans ce sens. Cela Ă©tant dĂ» Ă  un recours moins frĂ©quent et plus encadrĂ© d’armes lĂ©tales par les forces de l’ordre. Aujardias Blandin Manon ; JustafrĂ© Ludovic ; Raynal Gauthier ; BaquĂ© Jean-Baptiste ; Fabbro Antonin. Sitographie DĂ©finition maintien de l’ordre L’unification des rĂšgles du port d’armes Article l435-1 Graduation des moyens de recours aux armes VBRG Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous Les Compagnies RĂ©publicaines de SĂ©curitĂ©, CRS, ont Ă©tĂ© créées en 1944 et dĂ©pendent de la Direction GĂ©nĂ©ral de la Police Nationale, DGPN. Elles sont majoritairement actives en milieu urbain en France mĂ©tropolitaine et en AlgĂ©rie entre 1955 et 1962 en tant qu’unitĂ©s de sĂ©curitĂ©s mobiles terme dĂ©signant indiffĂ©remment une CRS de la Police nationale ou un EGM de la Gendarmerie nationale.Les CRS sont un des Ă©lĂ©ments de la force publique composĂ© d’unitĂ©s mobiles de police placĂ©es sous l’autoritĂ© du ministre de l’intĂ©rieur. Elles constituent une direction active de la police nationale. Elles sont spĂ©cialisĂ©es dans le maintien et le rĂ©tablissement de l’ordre public sur l’ensemble du territoire. Elles participent aussi Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre, au secours en montagne ou sur les plages ainsi qu’à la plupart des missions de la Police. Ils sont facilement identifiables par leur Ă©cusson CRS et par les bandes jaunes sur les casques. En 2018, les CRS sont composĂ©es 13,100 hommes et femmes pour une soixantaine de compagnies de 130 policiers chacune. Il sont Ă©quipĂ©s de toutes les armes de maintien de l’ordre ainsi que des fusils HK, sniper et d’engins lanceurs Ă  eau. Les compagnies 60 compagnies de "service gĂ©nĂ©ral" 2 compagnies de montagnes 9 compagnies autoroutiĂšres 6 compagnies motocyclistes 1 compagnie de protection des personnalitĂ©s Chaque compagnie est divisĂ©e en 5 sections 1 section de commandement 2 sections d'appui et de manƓuvres SAM 2 sections de protection et d'intervention SPI Une des deux SPI est une SPI 4G pour 4° gĂ©nĂ©ration qui comprend un armement et des protections spĂ©cifiques Ă  la lutte anti-terroriste ainsi que l’infirmier de compagnie. Cette section ne possĂšde pas forcĂ©ment les bandes jaune sur le casque et son insigne est souvent en noir et blanc pour plus de sections SAM et SPI sont sous divisĂ©es en trois groupes A, B et C C pour le commandement de la section. Composition d’une CRS Ă  4 sections Composition d’une CRS 1 commandant de police, commandant de la CRS 1 capitaine de police 2 lieutenants de police 1 Ă  4 majors de police 10 Ă  20 brigadiers-chef de police 5 Ă  10 brigadiers de police 100 Ă  150 gardiens de la paix Liste des CRS Les sections SMS, sections des moyens spĂ©cialisĂ©s, peuvent se greffer aux compagnies en mettant en oeuvre certains Ă©quipements comme les engins lanceur Ă  eau. Les Compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ© sont composĂ©es d’un Ă©chelon central, et d’une soixantaine de compagnies rĂ©parties sur le territoire français, en suivant les diffĂ©rentes zones de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ©. Île-de-France - Paris Hauts-de-France - Lille Bretagne, Centre-Val de Loire, Normandie, Pays de la Loire - Rennes Nouvelle-Aquitaine - Bordeaux Corse, Occitanie, Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur - Marseille Auvergne-RhĂŽne-Alpes - Lyon Grand Est, Bourgogne-Franche-ComtĂ© - Strasbourg

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