🎰 Cette Maladie N Est Pas Pour La Mort

Atteintede la maladie de Charcot, l’écrivaine Anne Bert raconte dans son prochain livre qui paraîtra le 9 octobre prochain son combat contre la mala1 Path 2 645DBCB3-7979-441A-BA4B-98E7BF17E1BE Castron’est (toujours) pas mort. Fidel Castro est vivant, ont confirmé les médias cubains cette semaine. Ce n’est pas le scoop du siècle, puisque ça fait au moins 30 ans que surgissent périodiquement des rumeurs sur sa mort. Si bien qu’il a pu commenter lui-même, au fil des ans, ces rumeurs. Onva pas vous mentir, la peste bubonique est le truc le plus badass de ce top, et même je trouve qu'on en voit pas assez. Appelée aussi Peste Noire ou "Black Death" en anglais, Lamaladie d'Alzheimer est une maladie terminale, mais la cause de la mort est souvent due à un facteur externe, car il a été vu dans le passé que la souris n'était pas un modèle parfait pour cette maladie. Le vaccin devrait être testé sur des singes avant tout essai clinique sur l'homme. La création d'une 2 e génération de vaccin est pour l'instant en développement dans des LaPiroplasmose est une maladie spécifique, c'est à dire qu'un piroplasme de bovin ne peut être transmis qu'à un bovin (de même pour la Piroplasmose canine). La source essentielle de contamination d'un bovin est un bovin porteur. La Piroplasmose bovine n'est donc pas transmissible à l'espèce canine ni à l'espèce humaine. Ce sont les Lamaladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative chronique qui détruit les cellules cérébrales, ce qui provoque, avec le temps, une détérioration de la mémoire et des capacités de réflexion. La maladie d’Alzheimer ne fait pas partie du Unsuivi pourtant indispensable pour cette enfant atteinte d’une maladie rarissime qui vit dans les Yvelines. Les écoliers de France se préparent à faire leur rentrée Cechangement de caractère peut aussi être lié à des peurs comme la peur de l’abandon, la peur de la mort, de la maladie. Vieillir est une crainte pour de nombreuses personnes. En devenant plus agressive, la personne âgée envoie tout simplement un message d’alerte à des proches ou aux soignants afin de les faire réagir. Parfois, cette agressivité est liée à de vieilles rancœurs Cettemaladie grave affecte à la fois les prunes et les pêches, ainsi que les nectarines, les amandes et Poursuivre la lecture Virus de la mosaïque des pruniers – Gestion des prunes avec la maladie de la mosaïque. Publié le 28.11.2019. Catégorisé comme Plantes comestibles Étiqueté arbres, maladie, mosaïque, virus, virus mosaïque. Lutte contre le mildiou: comment traiter le APq5YsV. Télécharger l'article Télécharger l'article La thanatophobie ou peur de la mort » touche des millions de personnes dans le monde. Elle peut créer chez certains de l'anxiété et ou des pensées obsessionnelles [1] . Bien que la thanatophobie soit la peur de la mort et de sa propre mortalité, la peur des personnes ou autres êtres décédés est différente de la première et se nomme plutôt nécrophobie ». Ces deux peurs ont cependant des similitudes avec la crainte des aspects inconnus liés à la mort et que l'on nomme xénophobie ». Dans un autre contexte, il s'agit d'entrer en contact avec quelque chose qui va au-delà de ce que l'on connait déjà [2] . Cela est surtout vrai pour des personnes qui sont en fin de vie, étant donné que les incertitudes concernant la mort peuvent augmenter quand la réalité de sa propre finitude devient plus imminente [3] . Vous devriez comprendre votre phobie et la surmonter si vous voulez être plus à l'aise avec l'inconnu lié à la fin de vie. 1 Notez toutes les fois où vous pensez à la mort. La première chose à faire quand on doit gérer une peur de la mort est de savoir comment et à quelle fréquence cette peur perturbe votre vie. On n'est pas toujours conscient des causes qui déclenchent une peur ou une anxiété. Le fait de noter les situations dans lesquelles elles se produisent peut être un outil utile pour assimiler ces problèmes [4] . Commencez par vous demander ce qui s'est passé autour de vous quand vous avez pris peur ou été angoissé à ce moment-là. Il peut être très difficile de répondre dans un premier temps à cette question pour bien des raisons. Commencez par le plus simple. Souvenez-vous des derniers jours et notez le plus de détails possible dont vous pouvez vous souvenir au sujet des moments où vous avez pensé à la mort. Mettez-y aussi exactement ce que vous étiez en train de faire quand ces pensées ont surgi en vous. La peur de la mort est assez courante. On s'est soucié et inquiété au sujet de la mort et de la nécessité de mourir depuis la nuit des temps. Cela peut se produire pour toutes sortes de raisons, suivant votre âge, vos croyances religieuses, votre degré d'anxiété, vos expériences en matière de pertes humaines et ainsi de suite. À certaines époques de transition dans votre vie, par exemple, vous pouvez être plus sensible à la peur de la mort qu'à d'autres. On peut être plus préoccupé par la mort entre l'âge de 4 et 6 ans, 10 et 12 ans, 17 et 24 ans et entre 35 et 55 ans [5] . Les érudits ont longuement philosophé sur la nécessité de mourir. Suivant le philosophe existentialiste Jean-Paul Sartre, la mort peut être une source de peur pour la plupart des gens parce que c'est justement ce qui Vient à nous de l'extérieur et nous transforme à l'intérieur [6] . » Le processus de la mort représente par conséquent pour nous la dimension inconnue la plus radicale que l'on puisse imaginer ou inimaginable, d'une certaine façon. Comme le remarque Sartre, la mort a le pouvoir de transformer des corps vivants et de les rejeter dans la sphère non humaine dont ils sont issus. 2Notez toutes les fois où vous vous sentez anxieux ou effrayé. Notez ensuite toutes les fois où vous pouvez vous rappeler d'avoir refusé de faire quelque chose parce que vous aviez peur ou étiez anxieux. Notez des exemples, même si vous n'êtes pas sûr que ces émotions étaient forcément liées d'une façon ou d'une autre à la mort ou au fait de mourir. 3 Comparez votre anxiété avec des pensées de mort. Observez les similitudes entre les deux listes, après avoir fait une liste de pensées morbides et une autre énumérant vos périodes d'angoisse. Vous pourriez remarquer, par exemple, que vous ressentez une certaine angoisse chaque fois que vous apercevez une marque de confiseries donnée, mais vous ne savez pas pourquoi. Vous vous rendez ensuite compte que vous avez pensé à la mort au cours de ces mêmes situations. Vous pourriez vous souvenir que cette marque de sucreries était présente aux funérailles de l'un de vos grands-parents. Après quoi, vous avez pu ressentir une certaine angoisse en pensant à la mort en général. Des liens de ce genre entre des objets, des émotions et des situations peuvent être assez subtils, parfois de façon encore plus ténue que dans le cas de figure mentionné plus haut. Mais le fait de les noter peut être un excellent moyen d'en être plus conscient. Vous pouvez ensuite être mieux capable de savoir comment gérer la façon dont vous avez été touché à ces moments-là. 4Reconnaissez le lien entre l'anxiété et une projection dans l'avenir. La peur est une force puissante qui a le pouvoir d'influencer tout ce que vous faites. Vous pourriez remarquer que l'évènement que vous redoutez n'est pas aussi terrible que vous le pensiez si vous pouvez aller au-delà de votre peur. L'anxiété est habituellement pétrie de craintes au sujet de ce qui va se passer ou non. Il s'agit d'une émotion qui anticipe l'avenir. Souvenez-vous que la peur de la mort est parfois pire que la mort elle-même. Il se peut que votre mort ne soit pas aussi désagréable que vous l'imaginez [7] . 5Soyez honnête avec vous-même. Affrontez pleinement la réalité de votre propre mortalité. Cela va vous ronger si vous ne le faites pas. La vie devient bien plus précieuse quand on se rend compte de sa finitude. Vous savez qu'il vous faudra mourir un jour ou l'autre, mais vous n'avez pas besoin de vivre dans cette crainte. Vous êtes en mesure de démanteler cette phobie quand vous êtes honnête avec vous-même et affrontez votre peur de face. Publicité 1 Concentrez-vous sur ce que vous pouvez maitriser. La mort peut être une pensée tout particulièrement effrayante, d'abord parce qu'elle vous confronte aux limites de votre vie et à ce que vous pouvez concevoir. Apprenez à vous concentrer sur ce que vous pouvez vraiment maitriser tout en continuant à vous intéresser à ce qui est au-delà de votre maitrise. Vous pourriez, par exemple, avoir peur de mourir d'une crise cardiaque. Vous ne pouvez pas maitriser tous les facteurs liés à une crise cardiaque, comme des antécédents familiaux, votre race, vos origines et votre âge. Vous ne ferez que vous angoisser davantage en vous mobilisant sur ce type de choses. Il est donc bien plus sain de vous concentrer sur ce que vous pouvez maitriser, comme d'arrêter de fumer, d'avoir une activité physique régulière et de manger correctement. Vous courez en réalité un plus grand risque de crise cardiaque avec un mode de vie malsain qu'en tenant simplement compte de certains facteurs de risque incontrôlables [8] . 2 Prenez votre vie en main. Nous vivons souvent des déceptions, des frustrations et de l'angoisse vis-à-vis de l'imprévu quand on cherche à maitriser la direction prise par l'existence. Apprenez à lâcher prise vis-à-vis de ce qui se passe dans votre vie. Cela ne vous empêchera évidemment pas de faire des projets. Tenez les rênes de votre vie, mais laissez-vous une marge de manœuvre pour accueillir l'imprévu [9] . On pourrait comparer cela à l'idée de l'eau qui se jette dans une rivière. Les rives du cours d'eau vont changer, la rivière peut faire un coude et l'eau va ralentir ou augmenter son débit. La rivière continue à couler, mais vous devez la laisser vous emporter là où elle se rend. 3 Supprimez des schémas de pensée inutiles. Quand vous cherchez à prévoir ou à imaginer l'avenir, vous pourriez vous demander Et si telle chose se produit ? » Il s'agit là d'une pensée stérile qui s'apparente à du catastrophisme [10] . Un mode de pensée stérile est une façon de penser à une situation qui finit par provoquer chez vous des émotions négatives. La façon d'interpréter un évènement dépendra de l'émotion qui y est liée. Si, par exemple, vous vous inquiétez d'arriver en retard à votre travail, vous pourriez vous dire que vous allez être réprimandé par votre patron et perdre votre emploi. Ces pensées improductives peuvent vous miner si vous souffrez d'un besoin impératif de maitriser les résultats de vos agissements. Remplacez ces pensées stériles par d'autres, plus optimistes. Tâchez de vous raisonner quand vous avez des pensées improductives. Vous pourriez vous dire, par exemple, que vous allez fâcher votre patron si vous arrivez en retard, mais vous pouvez toujours préciser qu'il y avait un embouteillage et que vous allez lui proposer de rester plus tard le soir pour rattraper le temps perdu. 4Offrez-vous un instant pour vous inquiéter. Consacrez cinq minutes par jour à vos inquiétudes. Faites-le chaque jour à la même heure. Ne programmez pas cet instant quand vous allez vous coucher, car vous ne voudriez pas vous affoler avant de vous endormir. Réservez toute source d'inquiétude que vous pourriez avoir dans la journée pour le moment où vous avez le droit d'y penser [11] . 5Défiez vos pensées angoissantes. Demandez-vous quelles sont vos probabilités de mourir dans un cas de figure donné, si vous êtes assailli par des angoisses de mort. Procurez-vous, par exemple, des statistiques concernant la fréquence de décès dus aux accidents d'avion. Vous allez probablement vous rendre compte que vos soucis vont au-delà de la réalité de ce qui peut se produire [12] . 6Songez en quoi vous êtes influencé par les autres. Vous serez plus susceptible de vous faire du souci si les inquiétudes des autres envahissent votre esprit. Vous connaissez peut-être quelqu'un qui est très pessimiste vis-à-vis des maladies et autres pandémies. Cela peut vous faire craindre de tomber malade aussi. Limitez le temps que vous passez avec cette personne afin que vous ne pensiez pas trop souvent à ces sortes de choses [13] . 7 Essayez quelque chose que vous n'avez jamais fait auparavant. On a souvent tendance à ne pas essayer de nouvelles choses ni à affronter des situations inédites justement parce qu'on a peur de ce que l'on ne connait pas ou qu'on ne peut pas encore comprendre [14] . Choisissez une activité que vous n'auriez jamais envisagé de faire et engagez-vous à l'essayer. Commencez par faire quelques recherches en ligne. Vous pourriez ensuite en parler avec des personnes qui ont déjà fait ce type d'activité. Voyez si vous ne pourriez pas faire une tentative avant de vous y engager à long terme, quand vous vous êtes familiarisé avec cette idée. Cette méthode d'expérimentation de la vie et de nouvelles activités peut être un excellent outil pour apprendre à vous concentrer sur les joies de l'existence et non pas sur des inquiétudes au sujet de la mort et de la nécessité de mourir. Vous allez probablement apprendre plus de choses sur vous-même quand vous participez à de nouvelles activités, surtout en ce qui concerne ce que vous pouvez maitriser ou non. 8 Mettez en place un programme de fin de vie avec vos proches. Quand il est question de la mort, vous vous rendrez probablement compte que vous n'aurez aucune maitrise de la procédure. Il n'y a aucun moyen de savoir exactement quand et où on va mourir, mais on peut prendre quelques mesures pour mieux s'y préparer [15] . Combien de temps voudriez-vous être maintenu artificiellement en vie si, par exemple, vous tombiez dans le coma ? Préférez-vous mourir chez vous ou rester le plus longtemps possible à l'hôpital ? Il peut être délicat de prime abord de parler de ces problèmes avec les personnes qui vous sont chères, mais ce genre de discussions peut être extrêmement utile tant pour vous que pour eux dans le cas d'un évènement malheureux qui vous empêcherait d'exprimer vos souhaits à ce moment-là. Ce type de discussions peut éventuellement vous aider à être moins angoissé vis-à-vis de la mort. Publicité 1Tenez compte du fait que la vie et la mort font partie du même cycle. Reconnaissez que votre propre vie et celle de toutes les créatures vivantes font partie d'un même cycle de vie. La vie et la mort se produisent en réalité au même moment et ne sont pas deux concepts radicalement opposés. Les cellules de l'organisme, par exemple, ne cessent de mourir et de se régénérer de différentes façons tout le long de la vie d'un individu. Cela permet au corps de s'adapter et d'évoluer au sein de l'univers qui l'entoure [16] . 2Songez à votre corps comme à un élément qui fait partie d'un tout dans le cadre d'un écosystème complexe. Le corps humain tient lieu de fertilisant dans l'écosystème pour d'innombrables formes de vie différentes, surtout quand la vie a pris fin [17] . L'appareil gastro-intestinal du corps humain vivant héberge des millions de microorganismes. Ils permettent tous de garder le corps en bonne santé pour soutenir les fonctions immunitaires, voire d'une certaine façon, des modes de pensée élaborés. 3 Sachez quel est le rôle de votre corps au sein d'un tout universel. Sur un plan plus vaste, nos vies s'imbriquent les unes dans les autres d'une façon unique pour former des sociétés et des communautés locales, lesquelles dépendent de l'énergie et des agissements déployés par chacun pour maintenir un certain ordre [18] . Votre propre vie se compose des mêmes mécanismes et matières que celles qui vous entourent. Le fait de comprendre cela peut vous aider à être plus à l'aise avec un monde dépourvu de votre présence [19] . 4Passez plus de temps dans la nature. Marchez et méditez dans un environnement naturel. Vous pouvez aussi tout simplement passer plus de temps dehors et être entouré de formes de vie différentes. Ces activités peuvent être un excellent moyen de vous familiariser avec l'idée selon laquelle vous fait partie d'un tout [20] . 5Tenez compte de la vie après la vie. Essayez de vous dire qu'une autre vie plus heureuse vous attend après votre mort. Bien des religions croient en cela. Vous pourriez trouver du réconfort dans la conception de votre foi d'une vie après la vie, si vous avez une croyance religieuse en particulier. Publicité 1 Vivez pleinement. Il est finalement préférable de ne pas passer trop de temps à vous soucier de la mort et de votre finitude. Remplissez plutôt chaque jour de toute la joie possible. Ne vous laissez pas démoraliser. Sortez, amusez-vous avec des proches ou ayez une nouvelle activité sportive. Faites tout simplement ce qui vous empêche de penser à la mort. Pensez plutôt à vivre. Bien des personnes qui ont peur de la mort y pensent tous les jours. Vous avez certainement des tas de choses à faire dans votre vie. Transcendez cette peur et demandez-vous ce qui pourrait vous arriver de plus grave aujourd'hui. Vous êtes en vie aujourd'hui, vous devriez donc vivre votre vie. 2 Passez plus de temps avec ceux que vous aimez. Entourez-vous de personnes qui vous donnent de la joie et vice versa. Vous ne perdrez pas votre temps et vous vous en souviendrez avec plaisir quand vous partagez des moments avec d'autres. Vous pouvez vous convaincre, par exemple, que votre souvenir survivra à votre mort si vous laissez à vos petits-enfants d'excellents souvenirs de vous. 3 Tenez un journal de reconnaissances. C'est pour vous un moyen de noter et de reconnaitre tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant. Cela vous aidera à vous concentrer sur les bons côtés de votre vie [21] . Songez aux bonnes choses de votre vie et chérissez-les. Prenez le temps, un jour sur deux, de noter quelque chose ou un instant pour lequel vous êtes reconnaissant. Rédigez-le en détail pour en savourer chaque instant et apprécier les joies que vous en avez tirées. 4Prenez soin de vous. Ne soyez pas impliqué dans de mauvaises situations ni ne faites tout ce qui peut augmenter votre probabilité de mourir. Ne recourez pas à de mauvaises habitudes comme de fumer, d'abuser de drogues ou d'alcool, ni de téléphoner ou envoyer des messages au volant. Vous supprimez certains des facteurs de risque susceptibles d'abréger votre vie en restant en bonne santé. Publicité 1 Voyez si vous avez besoin d'aide auprès d'un spécialiste de la santé mentale. Vous devriez faire appel à un spécialiste de la santé mentale si votre peur de la mort est devenue si intense qu'elle vous empêche de mener des activités de tous les jours et d'apprécier votre vie. Il est temps de vous faire aider si, par exemple, vous évitez certaines activités à cause de votre peur d'une mort imminente. Voici d'autres signes qui indiquent que vous avez besoin de vous faire aider un sentiment d'impuissance, de panique ou de déprime à cause de votre peur ; l'impression de souffrir d'une crainte déraisonnable ; le fait de subir cette peur depuis plus de six mois. 2 Sachez ce que vous pouvez attendre d'un spécialiste de la santé mentale. Un psy peut vous aider à mieux comprendre votre peur de la mort et trouver des moyens de la réduire et, on l'espère, de la surmonter. Gardez à l'esprit qu'il faut du temps et des efforts pour gérer une peur intense. Il faut un certain temps avant que vous puissiez gérer votre peur, mais certaines personnes peuvent voir une amélioration spectaculaire après seulement huit à dix séances de thérapie. Voici quelques-unes des stratégies employées par un psy [22] . La thérapie cognitive comportementale si vous avez peur de mourir, vous pourriez avoir un mode de pensée qui augmente cette crainte. Ce type de thérapie est employé par des psys pour défier vos pensées et identifier les émotions qui y sont associées. Vous pourriez vous dire, par exemple, que vous ne pouvez pas prendre l'avion parce que vous avez peur de le voir s'écraser et de mourir. Votre psy va vous confronter à cela afin que vous vous rendiez compte de la nature irréaliste de votre pensée. Il vous expliquera peut-être que l'avion est plus sûr que la voiture. Vous serez ensuite invité à revoir vos pensées afin de les rendre plus réalistes, comme de vous dire que des tas de gens prennent l'avion tous les jours sans problème et que tout ira bien aussi pour vous [23] . La thérapie d'exposition vous pourriez éviter certaines situations, activités et endroits qui augmentent vos craintes si vous avez peur de mourir. La thérapie d'exposition va vous obliger à affronter cette peur de face. Votre psy va vous demander ici soit de vous imaginer dans la situation que vous avez évitée jusque là, soit de vivre réellement cette situation. Si, par exemple, vous avez évité l'avion parce que vous avez peur de mourir s'il s'écrase, votre psy peut vous demander d'imaginer que vous êtes dans un avion et de décrire ce que vous ressentez. Plus tard, il peut vous demander de prendre réellement l'avion [24] . Un traitement médical votre psychologue peut vous envoyer chez un psychiatre qui est en mesure de prescrire des médicaments susceptibles de vous aider, si votre peur de mourir est si intense qu'elle provoque chez vous des crises d'angoisse sévères. Gardez à l'esprit que ces médicaments utilisés pour traiter l'anxiété associée à la peur n'auront qu'un effet provisoire. Ils ne tiendront pas compte de l'origine du problème [25] . 3 Partagez avec d'autres vos pensées morbides et votre peur de mourir. Il est toujours bon d'en parler avec quelqu'un. D'autres peuvent éventuellement avoir les mêmes inquiétudes que vous. Ils peuvent aussi vous suggérer des méthodes qu'ils ont utilisées pour gérer les tensions qui y sont associées [26] . Trouvez une personne de confiance et expliquez-lui ce que vous pensez et ressentez vis-à-vis de la mort et depuis combien de temps. 4 Rendez-vous dans un groupe de soutien qui s'occupe de la mort. Les problèmes liés à la mort et à la nécessité de mourir peuvent être un sujet de discussion difficile pour la plupart des gens. Il est important de trouver le groupe de soutien qui vous convient et avec lequel vous pouvez confier vos idées à ce sujet [27] . Il existe des groupes de soutien qui se rencontrent dans des lieux publics ou dans le cadre d'une association pour discuter de la mort. Il s'agit d'abord de soutenir les personnes qui doivent gérer leurs pensées morbides. Ces groupes définissent ensemble le meilleur moyen de vivre face à la nécessité de mourir. Vous pouvez toujours monter votre propre groupe de réflexion sur la mort, si vous n'en trouvez pas près de chez vous. Il est probable que vous trouverez des tas de gens dans votre entourage qui se font du souci au sujet de la mort et qui n'ont pas eu la possibilité d'en parler avec d'autres. Publicité Conseils La peur de la mort est parfois la conséquence d'une dépression ou de crises d'angoisse, des états qui doivent être traités par un spécialiste. Ne craignez pas de voir plus d'un psy. Vous devriez trouver celui qui vous soutient par rapport à votre problème particulier et qui soit capable de vous aider à le traiter. Ayez l'intime conviction que vous pouvez surmonter votre peur. Publicité À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 52 955 fois. Cet article vous a-t-il été utile ? 01 Il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. 02 Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. 03 Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus Seigneur, celui que tu aimes est malade. » 04 En apprenant cela, Jésus dit Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » 05 Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. 06 Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. 07 Puis, après cela, il dit aux disciples Revenons en Judée. » 08 Les disciples lui dirent Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » 09 Jésus répondit N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; 10 mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. » 11 Après ces paroles, il ajouta Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » 12 Les disciples lui dirent alors Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » 13 Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. 14 Alors il leur dit ouvertement Lazare est mort, 15 et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » 16 Thomas, appelé Didyme c’est-à-dire Jumeau, dit aux autres disciples Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » 17 À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. 18 Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades c’est-à-dire une demi-heure de marche environ –, 19 beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. 20 Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. 21 Marthe dit à Jésus Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » 23 Jésus lui dit Ton frère ressuscitera. » 24 Marthe reprit Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » 25 Jésus lui dit Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; 26 quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » 27 Elle répondit Oui, Seigneur, je le crois tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » 28 Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas Le Maître est là, il t’appelle. » 29 Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus. 30 Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré. 31 Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer. 32 Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » 33 Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, 34 et il demanda Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent Seigneur, viens, et vois. » 35 Alors Jésus se mit à pleurer. 36 Les Juifs disaient Voyez comme il l’aimait ! » 37 Mais certains d’entre eux dirent Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » 38 Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. 39 Jésus dit Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » 40 Alors Jésus dit à Marthe Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » 41 On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. 42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » 43 Après cela, il cria d’une voix forte Lazare, viens dehors ! » 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit Déliez-le, et laissez-le aller. » 45 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. 46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. 47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. 48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » 49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit Vous n’y comprenez rien ; 50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » 51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; 52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. 53 À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. 54 C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. 55 Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. 56 Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » 57 Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter. Je vous ai déjà envoyé une lettre sur les 10 signes qui montrent que la mort approche. Mais cette lettre était centrée sur le malade, ses besoins. Aujourd’hui, je voudrais parler de la personne qui accompagne le mourant. Après un diagnostic de cancer, on se focalise sur les procédures médicales, les bouleversements familiaux et professionnels, la recherche de solutions plus ou moins conventionnelles ou alternatives. C’est une période où le malade et son entourage sont très occupés. Toutefois, dans le cas du cancer et d’autres maladies graves, il peut arriver un point où il ne faut plus se voiler la face. La guérison miraculeuse reste toujours possible. Il arrive même que ce soit à la morgue qu’un patient se réveille. La littérature médicale est bourrée de cas de guérisons inexplicables de patients qui avaient été déclarés condamnés par les médecins. Tout récemment encore Le 12 août 2014, le petit Jason est déclaré mort après avoir été retrouvé noyé dans une piscine, à Valenciennes. Malgré les tentatives de réanimation, Jason, qui avait marché à quatre pattes vers le point d’eau, semblait perdu. Tous les gens sont en train de vider leurs propres piscines », confiait un habitant à La Voix du Nord. Mais dans l’après-midi, le garçonnet de 14 mois rouvre les yeux lorsqu’un employé de l’hôpital ouvre le sac qui contenait son petit corps, à la morgue du centre hospitalier de Valenciennes. Son cœur se remet à fonctionner [1]. Le 28 février 2014, Walter Williams, 78 ans, est déclaré mort à son domicile du Mississippi Etats-Unis par le médecin légiste local, qui avait contrôlé son pouls. Transporté aux pompes funèbres de la ville, le vieil homme se réveille et commence à taper sur la housse pour pouvoir en sortir, alors qu’il allait être embaumé [2]. Mais il reste rarissime qu’un cancer métastasé en phase terminale guérisse spontanément 1 cas sur 100 000. Vient un point où il ne s’agit plus d’agir et de guérir, mais d’adoucir la vie du malade et d’accepter que la fin approche. Pour de nombreuses personnes, c’est l’étape la plus difficile et inquiétante. Il est normal de se sentir désespéré et impuissant Si un être aimé ou un ami proche arrive en fin de vie, il se peut que vous soyez envahi par le désespoir, la peur et l’impression de ne pas être à la hauteur. Ces émotions sont normales. Personne au monde ne possède de réponses définitives sur la mort. Il est logique d’être angoissé, ou même paniqué, face à l’inconnu. Les personnes qui se montrent calmes et sûres d’elles-mêmes face à la mort ne savent pas mieux que les autres ce qui se passe. Simplement, elles acceptent les limites de l’être humain limites de notre capacité à agir sur les événements ; limites de la science et de la médecine ; limites de notre connaissance, face au mystère de la vie. Il est très important alors de dire aux personnes désemparées face à la mort qu’il est normal de ne pas savoir que dire ni que faire. Il n’y a pas de manuel pour cela, pas de recette. Laissez décider la personne qui va mourir Lorsqu’une personne est en phase terminale, elle peut avoir envie de réaliser une dernière volonté ou de profiter de ses derniers moments de lucidité. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Certaines personnes n’ont pas envie de se remémorer des souvenirs, repenser aux jours heureux tandis que leur situation présente est pénible et tragique. Selon le stade de la maladie, la personne peut avoir envie de parler, ou préférer que vous soyez là en silence. Si vous avez un doute, demandez à la personne ce qu’elle souhaite. Si vous ne savez pas si vous pouvez rester plus longtemps, demandez lui si vous devez rester, ou si vous pouvez faire quelque chose pour lui rendre service. Ne soyez pas vexé ou troublé si elle vous demande de la laisser seule. Personne ne peut imaginer ce qui se passe en elle à ce moment-là, et ce n’est certainement pas un signe de rejet ou de manque d’amour envers vous. N’attendez pas le dernier moment À la fin de la vie, il est nécessaire d’aborder certains sujets pratiques avec la personne qui s’en va. Cela peut concerner des sujets comme les soins des derniers instants, les questions financières, le partage d’héritage, l’organisation des obsèques, vos choix de vie une fois que l’autre sera parti. La plupart des personnes refusent d’aborder ces sujets avant que le malade ne soit à toute extrémité, par peur un peu superstitieuse de la mort, pour conjurer le sort, ou tout simplement pour ne pas révéler au mourant qu’on pense qu’il va mourir. Mais nous sommes des adultes, nous savons tous que nous allons mourir, tôt ou tard. Il n’y aucune honte à aborder ces sujets, ce n’est ni indélicat, ni morbide, et le plus tôt sera le mieux. Dans tous les cas, ce sont des discussions extrêmement douloureuses et difficiles. Mais n’essayez pas de les différer retarder, car si l’état de la personne malade se détériore, la conversation peut devenir impossible. Après la mort, vous risquez alors de rester seul avec des questions sans réponse et cela peut-être plus douloureux encore et poser d’insurmontables problèmes pratiques. Songez à la simple question des clés, des comptes bancaires, des dettes et éventuelles économies, vais-je me remarier ou rester seul, qui va s’occuper du parent handicapé, de l’animal domestique, où sont les papiers d’assurance, quel monument funéraire, etc. Sur ce dernier sujet monument funéraire, la plupart des personnes qui n’ont pas perdu de proche récemment n’ont aucune idée de l’enjeu qu’est cette question. Mais il faut savoir qu’actuellement, l’achat d’une concession dans un cimetière coûte des milliers d’euros, creuser le caveau des milliers d’euros également, à quoi il faut rajouter des milliers d’euros pour une simple pierre tombale, et bien plus si vous souhaitez un monument élaboré. Il suffit d’entrer chez un marbrier pour s’en apercevoir. Des solutions plus économiques sont possibles mais, quoi que l’on choisisse, il faut bien avoir à l’esprit qu’économiser sur les funérailles est risqué. Cela peut compliquer le deuil et nous laisser un sentiment pénible d’inaccomplissement. Ce n’est pas pour rien que les dernières pages du roman d’Honoré de Balzac, Le Père Goriot », restent parmi les plus célèbres et les plus pathétiques de la littérature française. Il s’agit de l’enterrement au rabais d’un vieux monsieur anciennement riche mais tombé dans la misère après avoir tout sacrifié à l’ambition de ses filles. Pendant tout le roman, on espère qu’elles vont se repentir. Mais lorsque, une fois mort, elles l’abandonnent à la fosse commune après une cérémonie bâclée, on comprend qu’il n’y aura plus rien à espérer d’elles. Le lecteur reste avec un sentiment de révolte et d’indignité qui ne passe pas. Réciproquement, on ne peut qu’être admiratif devant les vestiges que nous ont laissés les anciennes civilisations qui honoraient leurs morts. Des millions de touristes, qui jurent chacun qu’enterrer dignement ses morts n’a au fond pas d’importance, se précipitent pour admirer les pyramides d’Egypte qui sont des tombeaux, et le Taj Mahal en Inde un tombeau lui aussi, et le Château Saint-Ange à Rome qui n’est rien d’autre que le mausolée tombe de l’empereur romain Hadrien mort en 136. Les dolmens des anciennes civilisations européennes sont des tombeaux, tout comme les splendides gisants » statues couchées en marbre ou en bronze ciselé des chevaliers du Moyen-Âge. Nos cathédrales elles-mêmes sont d’une certaine manière des monuments funéraires, bâties au-dessus de cryptes où l’on enterrait les morts. Il n’y a aucune parole parfaite Nous passons l’essentiel de notre vie à communiquer, par texto, e-mail, téléphone… Et pourtant, lorsqu’il s’agit de parler de la mort ou de dire au revoir à un proche, les mots peuvent manquer. Même si vous avez de la facilité à parler, vous aurez toujours l’impression que vos mots n’ont pas tout dit. Cela rejoint la question évoquée plus haut pour les vivants, la mort restera éternellement un mystère, et vous ne pouvez pas dire au revoir » ni adieu » correctement à une personne qui part pour un au-delà dont personne n’est jamais revenu. Il est donc important de vous libérer de cette pression insidieuse d’avoir à trouver la réponse parfaite, les mots parfaits. Le mieux est parfois de ne rien dire du tout. La communication non verbale – rester assis à côté de la personne, lui tenir la main, lui faire un léger massage si cela vous est naturel dans le cadre de votre relation normale avec elle – peut être la meilleure des communications. Ne vous laissez pas paralyser par la peur Savoir qu’une personne approche de la mort peut susciter toutes sortes de peurs – peur de sa propre mort, peur de la souffrance d’autrui, peur de la maladie. Cette peur est naturelle, encore une fois, et il faut l’accepter. Elle ne doit toutefois pas vous empêcher de passer du temps auprès de la personne mourante. Cela demande du courage, mais vous lui apporterez ainsi un grand soulagement, et ce moment pourra compter parmi les plus importants de votre vie. Ce sera peut-être l’occasion que d’importantes choses soient dites, que des expériences humaines très intenses soient vécues, qui aideront chacune des deux personnes à affronter la séparation. Selon le Dr Zaider, du Sloan Kettering Memorial, les personnes qui parviennent à vivre ces instants avant la mort avec la personne aimée vivent leur deuil mieux que les autres [3]. Soutenez les proches Le conjoint et la famille proche du mourant sont probablement épuisés mentalement et physiquement. Les soins intensifs, le poids émotionnel et de toutes les décisions difficiles à prendre peuvent leur donner l’impression d’être isolés dans leur douleur. Ils ont besoin d’aide. Vous aurez besoin d’aide le jour où votre tour viendra. Alors n’hésitez pas à aider les personnes qui en ont besoin. Rendez-leur visite. Cela peut faire plaisir non seulement à la personne malade, mais aussi à sa famille, qui se sentira moins seule. Les familles se souviennent de ces actes de gentillesse. Il peut y avoir un point où les visites ne sont plus souhaitées ni possibles. Si c’est le cas, une lettre, une carte, un petit mot, une proposition d’apporter des provisions ou de déposer un dîner peut contribuer à rendre les choses un peu plus supportables pour la famille. Ne le faites pas en espérant de réciprocité. Mais l’aide que vous apporterez dans ces moments fera forcément réaliser aux autres l’importance de ces gestes, et ils seront d’autant plus susceptibles d’agir à leur tour de cette façon quand l’occasion se présentera, pour d’autres. Voilà. Je suppose qu’il reste de nombreuses choses à dire sur un si important sujet. N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions en commentant cet article. Je prendrai connaissance de tous les messages qui seront déposés. À votre santé ! Jean-Marc Dupuis PS Je vous signale le congrès de l’ADNO – Association pour le Développement de la Médecine Orthomoléculaire, le 22 novembre prochain à Paris et sur le thème de la longévité. Cliquez ici pour découvrir le programme, les intervenants et le formulaire d’inscription. P Sources de cet article [1] Un bébé déclaré mort se réveille à la morgue [2] USA il se réveille à son embaumement [3] Being There for a Friend or Loved One at the End of Life

cette maladie n est pas pour la mort